Crise porcine Les éleveurs bretons inquiets pour leurs débouchés
Un nouveau péril à bref échéance en production porcine. Outre la faiblesse persistante des prix du porc qui met en danger des centaines d’exploitation, s’ajoute la crainte de voir deux sites d’abattage bretons ne pas trouver de repreneurs.
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Les auteurs du courrier en appellent à toutes les instances dirigeantes pour sauver l’aval de la filière porcine en considérant que la situation actuelle et une opportunité à saisir pour reconfigurer le paysage porcin breton. « Cette situation doit être l’occasion d’amorcer la restructuration de l’aval porcin indispensable à la survie de la filière. » Une restructuration industrielle qui « doit s’imaginer sur l’ensemble du territoire breton en tenant compte de tous les outils existants et de leur performance respective ».
Mais « seul un projet collectif permettra de redonner de la compétitivité à la filière porcine », assure les deux auteurs du courrier. Ceux-ci souhaitent associer les groupements de producteurs dans cette restructuration en mettant « de côté les aspects concurrentiels de leurs activités pour soutenir cette démarche indispensable à la pérennité de la production porcine ». Ils en appellent aussi à l’Etat qui « a également un rôle à jouer : tout doit être mis en place pour accompagner ce projet pour que les démarches administratives s’effectuent le plus rapidement possible et pour que le coût social soit pris en charge. »
VPF, ça ne marche pas Selon le Sniv-Sncp, « le temps est venu de doter la marque VPF (viande de porc française) d’une véritable politique de marque. Des propositions concrètes ont déjà été présentées à nos partenaires de la filière porcine ». |
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