Sécheresse 2011 et filière bovine (1ère partie) Bruno Le Maire ne respecte pas la feuille de route du président, selon la Fnb
La section spécialisée « bovins viande » de la Fnsea déplore l’absence d’échos à la proposition du président de la République de reporter l’échéance du prêt d’urgence « Sarkozy ». Des doutes persistent sur les montants des indemnités « calamité sécheresse ». Elles seraient largement inférieures aux pertes de 20.000 € à 30.000 € estimées par les éleveurs, soit deux à trois années de revenu moyen.
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Les éleveurs des trois Frb Franche-Comté, Bourgogne et Rhône-Alpes (© Terre-net Média) |
« Les banquiers font la sourde oreille, argumentant que les éleveurs ne sont pas surendettés ! »
Ce constat est le même dans chacune des réunions régionales organisées par la Fnb depuis une dizaine de jours dans les grands bassins de production. Après la Bourgogne, la prochaine se tient ce 30 août à Nancy où les responsables de la Fédération nationale bovine rencontreront les éleveurs lorrains, champardennais et du Nord-Pas-de-Calais. Ces réunions de terrain préparent le comité fédéral du 7 septembre prochain au cours duquel seront déterminées les actions des prochaines semaines et les revendications qui seront portées au sommet de l’élevage.
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Les membres de la Fnb et leurs représentants tiennent à ce que les promesses du président de la République, de reporter en fin de tableau les remboursements des prêts d’urgence de Poligny, « prêt Sarlozy », soient tenues. « Or depuis juin, nous n’avons aucune nouvelle », déplore Pierre Chevalier, président de la Fnb. « Le ministre de l’Agriculture n’a pas respecté la feuille de route du président et les banquiers font la sourde oreille, argumentant que les éleveurs ne sont pas surendettés ! ».
« Et pour cause, les remboursements d’annuités sont financés par les aides Pac à recevoir. Ce sont les propriétaires, les fournisseurs, la Msa et nos banquiers, qui, avec des impayés, frôlent la cessation de paiement pour certains d’entre nous », ajoute le président de la Fnb.
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