Apiculture L'Union européenne s'engage à mieux protéger la santé des abeilles
Bruxelles a décidé mardi 17 mai de protéger la santé des abeilles, victimes d'une mortalité aiguë, en améliorant les systèmes de surveillance pour diagnostiquer leurs maladies et développer les données scientifiques sur leur santé.
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L'UE s'est donc engagée à améliorer les systèmes de surveillance et à développer les données scientifiques concernant la santé de cet insecte hyménoptère. Les ministres européens ont plaidé pour la création « rapidement » d'un laboratoire de référence sur la santé des abeilles. Ce laboratoire serait chargé notamment de définir et de coordonner les méthodes d'analyse employées par les Etats de l'UE pour diagnostiquer les maladies des abeilles, de surveiller leur mortalité, et d'assurer la formation des experts afin d'harmoniser les techniques de diagnostic dans l'UE. En 2009, des recherches de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EfsaA) avaient identifié plusieurs pistes pour expliquer le déclin des butineuses.
Outre les maladies et parasites des abeilles et l'empoisonnement par les phytosanitaires, l'Efsa avait cité l'impact possible des cultures génétiquement modifiées et le stress induit par des changements dans l'alimentation et les conditions climatiques. Des études ont également mis en évidence que les abeilles qui ont accès à un mélange de pollens de différentes plantes sont en meilleure santé que celles qui se nourrissent d'un seul type de pollen.
Responsabilisation des apiculteurs L’Union Européenne a souligné que « ce sont les apiculteurs eux-mêmes qui sont les premiers responsables de la santé de leurs abeilles ». Ainsi la création de programmes de formations de qualité pour les apiculteurs doit être encouragée tout comme la mise en vigueur de bonnes pratiques apicoles. |
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