Contrats laitiers Déséquilibrées, la CP demande de ne pas signer les propositions envoyées
La Confédération paysanne n’a pas tardé de réagir après avoir pris connaissance des premières propositions de contrats envoyés aux éleveurs. « Déséquilibrées », elle leur demande de « ne pas signer » ces documents « tant que les clauses scandaleuses et liberticides ne seront pas retirées ».
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Mais le problème essentiel réside ailleurs. La CP constate que les documents parvenus aux producteurs de lait « laminent les droits syndicaux des paysans » et sont « déséquilibrés au profit de l’acheteur ».
« Faire cesser cette mascarade »
Dans un communiqué parvenu le 31 mars, le syndicat de Bagnolet demande « aux paysans de ne pas signer ces contrats tant que les clauses scandaleuses et liberticides ne seront pas retirées ».
« Nous en appelons à l’arbitrage du ministre de l’Agriculture : ils doit immédiatement intervenir pour faire cesser cette mascarade. »
Le syndicat de Bagnolet s’étonne de « l’envoi de dernière minute de contrats à prendre ou à laisser » et des dispositions qu’elles contiennent : « la renonciation au droit de grève, l’obligation de donner un mandat de facturation à l’entreprise et l’adhésion obligatoire à une charte gadget ».
La CP s’en prend aussi aux « modalités de détermination des prix, imposées par le contrat » qui « ne font référence qu’à la commercialisation des produits en occultant totalement le coût de production des éleveurs ».
A la lecture des premières propositions de contrat, le rééquilibrage des relations tel que l’envisage le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, rappelle la CP « livre » d’abord « pieds et poings liés les paysans à leurs acheteurs ».
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