Du 19 au 27 février 2011 La 48ème édition du salon international de l’agriculture défend le modèle agricole et alimentaire français
Le salon international de l’agriculture s’ouvrira dans un contexte fort différent de celui de l’année passée. La promotion du « modèle français », agricole et alimentaire, thème retenu pour 2011, épouse la politique que Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, conduit depuis son arrivée rue de Varenne. Il le défend avec beaucoup d'énergie à Paris, à Bruxelles et dans toutes les capitales où il se rend.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
|
Gagner la bataille de la compétitivité
Le salon international de l’agriculture s’ouvrira dans un contexte fort différent de celui de l’année passée. La volatilité des cours est autant redoutée avec des prix agricoles en productions végétales atteignant des sommets et des tensions sur les marchés. Après deux années catastrophiques, les revenus agricoles se sont considérablement redressés. Enfin, l’Europe agricole est en plein débat sur la Pac et en France l’élection présidentielle commence à entrer dans le débat politique.
Le thème du « modèle français » retenu pour 2011 épouse la politique que Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, conduit depuis son arrivée rue de Varenne. «Mais pour la France, défendre son modèle suppose d’abord de gagner la bataille de la compétitivité tout au long de la filière agroalimentaire, et pas seulement au niveau de la production agricole, ce qui ne signifie pas produire au plus bas prix », explique t-il.
« La qualité des produits doit être rémunérée. Elle doit aussi pouvoir être simple pour garantir une alimentation saine à toute la population. Enfin, l'agriculture en France repose aussi sur sa capacité d’innovation, c’est ce qu’attendent de nous les grands pays d’Asie ».
La bataille de la compétitivité sera gagnée selon le ministre lorsque la France aura retrouvé sa place de leader européen à l’export.
Pour les générations à venir, la défense du modèle agricole et alimentaire français repose aussi sur l’éducation de la jeunesse. Le ministre de l’agriculture appréciant pour cette raison la dimension pédagogique du Sia.
« J’ai une confiance totale dans l’agriculture française (production, valorisation des produits) mais du coté des outils économiques, le retard est inacceptable : organisation de l’offre de production, développement de la méthanisation, économies d'énergie etc… ». C’est là, semble t-il, que se situe le défi de la compétitivité à relever.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :