Organisation du travail Une désileuse-cube une fois par semaine et le tour est joué !
Après la traite, l’affouragement est le 2e poste en temps de travail : cette opération représente en effet entre 25 et 30 % du travail d’astreinte en élevage laitier. Comment la réduire ? « En affourageant une fois par semaine ! », répond le réseau des chambre d’agriculture de Bretagne.
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Cube d’ensilage ou libre-service ?
Or, il s’avère que la distribution à l’auge, une fois par semaine, avec des cubes d’ensilage offre les mêmes atouts que le libre-service au silo ; pour ce faire, l’auge doit être conçue de manière à ce qu’une place corresponde à 2,5-3 animaux, moyennant des équipements spécifiques. Un essai en station et une enquête ont été réalisés pour mesurer l’intérêt de ce mode de distribution et analyser l’impact sur le travail, l’organisation des bâtiments, la conservation des fourrages, la santé des animaux et la qualité du lait.
14 élevages enquêtés
- Le premier lot portait sur une modalité ‘pousse-fourrage’ alimenté une fois par semaine à l’aide d’une désileuse-cube, les cubes de maïs étant rapprochés 2 fois par jour avec un pousse-fourrage ;
- Le lot témoin était alimenté une fois par jour avec une mélangeuse classique.
Les résultats en bref
À la ferme
Chez les éleveurs
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Un minimum d’investissement
Affourager une fois par semaine avec une désileuse-cube est une solution pertinente, qui permet de gagner entre 30 et 50 % du temps d’alimentation des vaches laitières… à condition d’avoir un minimum investi.
« Cet investissement peut toutefois être compensé par une réduction de la surface en bâtiment ou bien au niveau de la table d’alimentation », résumait Yvon Sèité. Individualiser l’apport de concentré ne peut se raisonner qu’avec un Dac ou des alimentateurs en salle de traite.
« Mais il faudra également prendre en compte les périodes de transitions ainsi que les risques de dégradation du niveau de contamination du lait en spores butyriques. » Mais tout cela nécessite des préalables incontournables pour que le fourrage ne chauffe pas : un fourrage bien tassé et bien conservé, des circuits courts entre l’auge et le silo, une bonne hygiène (de l’auge notamment).
Pour aller plus loin
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