Campagne maïs 2010 Un fourrage à très haute valeur énergétique
Les cultures de maïs fourrage ont donné cette année de bons rendements lorsque les conditions hydriques l’ont permis et même meilleurs qu’attendus sous déficit hydrique. La qualité est au rendez-vous : teneur en matière sèche proche des recommandations et remarquable teneur en amidon. Associée à la qualité de l’appareil végétatif, on obtient un fourrage à très haute valeur énergétique.
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Les orages estivaux ont bien ciblé la floraison et permis le remplissage des grains. La plante a ensuite évolué normalement à l’automne. Le déficit hydrique a démarré en avril-mai et pénalisé les autres productions fourragères, comme l’herbe, alors qu’elles avaient déjà subi une chute de rendement au printemps.
« Près des deux tiers du maïs fourrage sont cultivés dans l’Ouest, où le climat 2010 a été le plus capricieux avec des déficits hydriques très marqués au Sud de la Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et fait plus exceptionnel dans certaines zones de la Normandie. » Cependant, les cumuls de températures proches de la normale ont permis d’atténuer un peu le stress, surtout dans les zones qui ont connu des pluies d’orage estivales.
Bonnes surprises au niveau des rendements
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« Certaines zones du Nord-Pas-de-Calais obtiennent ainsi jusqu’à 20 tMS. » Les régions qui ont manqué de pluie parviennent à des niveaux de rendements meilleurs qu’attendus. « Le bilan est très bon pour ce qui est de la qualité. »
Les teneurs en matière sèche étaient voisines des recommandations (30 à 35 %) sauf dans l’Est et l’Auvergne plus humides. « Les analyses révèlent un taux d’amidon d’un niveau remarquable, le meilleur depuis plusieurs années. Le niveau de sucres solubles, satisfaisant, ne posera pas de problème de conservation des silos, à condition d’avoir récolté à un taux de matière sèche normal. »
Le taux de matière azotée totale ,supérieur de 10 % à celui de ces dernières années, ne suffit toujours pas pour fournir la quantité de protéines nécessaire aux animaux. Il permettra cependant quelques économies par ailleurs. La valeur énergétique du fourrage, exprimée en Ufl, se trouve ainsi cette année à un très bon niveau.
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Les transferts maïs grain vers maïs fourrage, importants dans certaines régions du grand Ouest, devraient atteindre 50.000 hectares au niveau national. Ces quelques 700.000 tonnes de matière sèche contribueront à atténuer le déficit fourrager d’un certain nombre d’exploitations.
A voir et à lire Interviews vidéo de Bertrand Carpentier, responsable maïs fourrage d'Arvalis-Institut du végétal : Campagne 2010 - Un maïs fourrage de bonne qualité pour les rations Cliquez ici pour retrouver l'ensemble du dossier spécial variétés de maïs fourrage, |
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