Manifestations Le ras le bol des producteurs de porcs français
2009 sera l’année de la crise agricole, en espérant bien entendu que 2010 soit comme le disait Bruno Le Maire lors de son dernier point presse au ministère : « l’année du rebond ». Rebondir c’est aussi le souhait du président de la Fédération nationale porcine (branche spécialisée de la Fnsea). Pour cette raison la Fnp appelle à la mobilisation ce mercredi 22 décembre 2009.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« Le cœur des éleveurs de porcs n’est pas à la fête mais à la révolte » Image d'archive(© Terre-net Média) |
« Le cœur des éleveurs est à la révolte »
Une action qui pendant les fêtes de fin d’année rappelle que le « cœur des éleveurs est à la révolte » après trois années consécutives de crises. Responsables : le marché, le réseau de commercialisation et le gouvernement par des mesures « qui ne sont toujours pas adaptées à la production porcine » précise la Fnp. « Les mesures d’aides annoncées par Nicolas Sarkozy ne sont pas toujours adaptées à la production porcine et ne permettent pas aux éleveurs les plus endettés d’y trouver le soutien nécessaire pour faire face à une situation extrêmement grave. Le manque de solidarité à l’intérieur de la filière, en particulier l’abondance de promotions qui s’apparentent à du bradage accentuent encore ces difficultés. »
15h30 : Des éleveurs de porcs de la Marne ont lâché des cochons sous la tour Eiffel pour protester contre les prix de la viande, jugés trop bas, faisant valoir qu'ils produisent à perte.
Des producteurs de porcs, munis de pancartes « éleveurs de porcs en colère » ou « tout est bon dans le cochon, sauf le prix », ont lâché quelques porcelets mercredi matin au pied de la tour Eiffel. Cette action s'inscrit dans le cadre d'une journée d'action lancée à l'appel de la Fédération nationale porcine, qui assure dans un communiqué que « les éleveurs de porcs français restent parmi les plus mal payés en Europe ». Ils protestent contre un prix de la viande à 1,10 euro du kilo alors que le coût de production est de 1,30 euro par kilo, mais aussi contre des marges de la grande distribution qu'ils jugent abusives.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :