Login

Tendances Petit tour d’horizon du marché des mélangeuses

Gain de temps, qualité de la ration et réduction des coûts sont les trois principaux arguments de vente des mélangeuses. Un marché en plein développement depuis une quinzaine d’années avec des machines de plus en plus performantes en matière de pesée et de respect des produits.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.


L'alimentation est un poste clé en élevage. (© Terre-net Média)
Impossible d’avoir des chiffres précis sur le nombre de mélangeuses vendues par an et sur la composition actuelle du parc français tant le nombre de constructeurs est important. « Presque plus que pour les bennes !, lance l’Axema. Il y a, en plus, beaucoup de matériel importé et de toutes petites entreprises donc ça rend les statistiques encore plus difficiles. » Même son de cloche au Bcma comme au Sedima.

Seule certitude, c’est un marché en plein développement suite, notamment, à l’agrandissement des troupeaux et à l'évolution des rations vers une meilleure fibrosité par exemple. Les fabricants rivalisent donc d’innovations pour optimiser les performances de leurs machines tant au niveau des techniques de mélanges et de pesée qu’au niveau de la facilité d’utilisation. Certains vont même jusqu’à proposer les conseils de nutritionnistes et de zootechniciens afin d’aider les éleveurs à composer le « mélange idéal ». Les principaux arguments de vente et d’achat ? « Gain de temps, qualité de la ration et réduction des coûts. »

Automotrices et vis verticales


Mélanger sans défibrer les rations est la priorité. (© Terre-net Média)
Crise laitière et économique oblige, les constructeurs de mélangeuses subissent, comme leurs confrères, un tassement des commandes cette année. « Mais comme le secteur allaitant commence aussi à investir, ça compense un peu, commente Edouard Routier, chef produit chez JF-Stoll. C’est évidemment plus calme que d’autres années, mais le marché continue tout de même à progresser. »

Depuis quelques années, il y a notamment un engouement pour les automotrices. « C’est dû au développement des Cuma et à l’augmentation des exploitations, estime Charles Adenot, responsable marketing de Lucas G. Les éleveurs veulent gagner du temps et réduire les coûts. Ils ont besoin d’efficacité. D’autant plus dans un contexte difficile comme aujourd’hui. »

Et ce sont les vis verticales qui semblent actuellement rencontrer le plus grand succès. « Elles sont plus polyvalentes et plus simples, indique Remy Ricard, responsable produit Kverneland Taarup. Elles respectent mieux le fourrage et elles sont plus rapides. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement