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Fertilisation Bien raisonner ses apports azotés pour les fourrages

L’optimisation de la fertilisation azotée apparaçt comme un levier important, dans la recherche de systèmes à haute performance économique et environnementale. Il s’agit de valoriser au maximum les engrais de ferme, en jouant sur la date et la nature des apports, qui sont plus ou moins vite assimilables par les plantes.

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Pierre-Vincent Protin, chercheur chez Arvalis - Institut du végétal- Service conduite des systèmes de cultures prairies et pâturages.(© Terre-net Média)

« Les apports de printemps sont plus efficaces que les apports d’automne. » Selon Pierre-Vincent Protin d’Arvalis, les études menées jusqu'à ce jour montrent, par exemple, qu’un lisier de porc épandu au printemps peut permettre une utilisation de l’azote presque aussi efficace que l’ammonitrate, ce qui n’est pas le cas en automne.

L’objectif est de valoriser au maximum les produits résiduaires organiques (Pro) issus des élevages, en ciblant leur valeur azotée, et leur efficacité dans l’alimentation des plantes et le juste moment pour les mettre au champ. Les coefficients apparents d’utilisation (Cau) des Pro sont très dépendants de l’azote minéral qu’ils contiennent par rapport à l'azote organique.

Des essais réalisés en 2008 par Arvalis ont confirmé l’intérêt de réaliser le premier apport azoté assez tôt en sortie d’hiver (200°C cumulés depuis le premier janvier de l’année).

La fertilisation minérale doit seulement compléter l’offre d’azote du sol, des produits résiduaires organiques et des possibles légumineuses, pour pouvoir satisfaire les objectifs qualitatifs et quantitatifs assignés aux prairies.

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