Bien-être animal Pour des règles pratiques à l’abattage
La Commission européenne a approuvé une proposition visant à remplacer la directive de 1993 sur la protection des animaux au moment de l'abattage destinée à améliorer le bien-être animal en permettant une application plus uniforme des normes de l'UE dans les Etats membres.
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Le respect du bien-être animal joue sur la qualité de la viande. (© Terre-net Média) |
Quatre axes d’amélioration
Les députés européens ont principalement axé leurs propositions en quatre axes principaux à surveiller :
- L' étourdissement avant la mise à mort : sauf pour les abattages religieux ; méthode qui permet une mort instantanée après étourdissement.
- La limitation des pratiques douloureuses et inutiles, immobilisation seulement au moment de l’étourdissement et de l’abattage, saignée le plus tôt possible pour s’assurer que l’animal ne reprenne pas conscience.
- Clarification des responsabilités, pour limiter les contraintes administratives, avec la nomination d’un « monsieur bien-être animal » au sein des abattoirs afin de s’assurer que les règles sont bien respectées. Ce point d’amélioration ne s’appliquerait qu’aux structures d’une envergure supérieure à 50 têtes de bovins ou 150.000 volailles par semaine.
- Enfin, les députés insistent sur la veille de la conformité des abattoirs autorisés à exporter vers l’Union européenne afin de garantir le bien-être animal, et l’équilibre concurrentiels.
Quelques chiffresL’abattage dans l’Union européenne par an : - 360 millions de porcins, bovins, ovins, caprins - 4 milliards de volailles - 25 millions d’animaux à fourrure |
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