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Crise financière Les niches de production rendues vulnérables par la baisse du pouvoir d’achat

Les consommateurs pourraient acheter des produits de premier prix au détriment des produits de qualité et de haut de gamme des producteurs qui exploitent des niches (labels, bio...).

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Les niches de production victimes de la baisse du pouvoir d'achat
(© Terre-net Média)
Dans l’immédiat, ce qui est à redouter est la réduction du pouvoir d’achat des consommateurs et par conséquent le moindre intérêt qu’ils pourraient porter, en particulier, envers les produits de qualité et de haut de gamme. Ils se reporteraient alors sur des produits de première nécessité et sur les marques de distributeurs qui offrent peu de perspectives de marges aux industriels qui les fabriquent et par ricochet, aux agriculteurs qui les fournissent. Dans cette logique, ce sont les producteurs qui exploitent des niches (labels, bio, et autres produits haut de gamme) qui seraient alors les premières victimes de ce revirement.

Dans le même temps, l’agriculture reste un secteur économique à part. Le secteur des industries alimentaires a été moins touché par la baisse des marchés boursiers que les entreprises des autres secteurs d’activité. Au niveau mondial, la demande de produits agricoles est très peu sensible aux aléas conjoncturels (les hommes ne peuvent pas se passer de manger !). Les stocks mondiaux de céréales ont à peine été reconstitués cette année malgré une année de production record. La pression sur les marchés pourrait contribuer à maintenir les prix agricoles à des niveaux assez élevés (bien au dessus de ceux de 2005 sans atteindre pour autant les niveaux de 2007). Toutefois les marchés ne sont pas à l’abri d’un déséquilibre, même minime du rapport offre/demande générant alors de fortes variations des cours mondiaux.

A lire également à ce sujet :

Crise financière - Pourquoi relativiser les impacts directs de la crise financière sur l’agriculture, en cliquant ici.

Des investissements dynamiques peu affectés par la hausse des taux d’intérêt, en cliquant ici.

A paraître très bientôt :

Ne pas occulter les vrais problèmes structurels de l’agriculture

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