Energies en élevage laitier Penser aux solutions techniques et aux innovations technologiques qui existent et en préparer de nouvelles

Parmi les voies à explorer, la réduction de des consommations est la première à envisager. Par de meilleurs réglages l’économie peut être substantielle. « 1 tracteur sur 3 est mal réglé et surconsomme en moyenne 1.5 litre/heure », rappelle le Btpl qui préco,nise aussi de régarder de prêt le réglage des outils tractés.

Pour aller plus loin, consulter le dossier technique réalisé par le Btpl « Energie en élevage laitier - Vers une meilleure efficacité » (Réservé aux abonnés Pro) qui propose un cheminement pour gagner en efficacité. (Analyse sources d'energie / utilisations et consommations - outil d'évaluation des impacts environnementaux de l'activité - …), en cliquant Ici

En élevage laitier, la traite et le refroidisseur du tank à lait représentent une part importante de la consommation d’électricité. L’installation des matériels qui récupèrent de la chaleur peut être envisagée.
En énergies renouvelables, « le soleil, le vent, et le biogaz peuvent être rendus "utilisables" et répondre aux besoins énergétiques de la ferme », souligne le Btpl et ce « grâce à quelques investissements bien proportionnés ».
L’alimentation de la chaudière peut aussi être réalisée avec du bois et des produits agricoles. « A condition de préserver la ressource durablement et d'équilibrer le bilan énergétique le bois produit sur l'exploitation (notamment celui des haies), la paille, des céréales ou d'autres sources de biomasse donnent d'excellents résultats », explique le Btpl. 

La méthanisation est envisageable en élevage laitier (© Web-agri)

De même, selon le Btpl, « lorsque le tourteau des oléagineux est utilisable pour le troupeau, l'huile végétale utilisée pure (attention à la qualité de l'huile et aux caractéristiques des moteurs utilisés) ou en mélange justifie la mise en place d'une filière courte, si possible collective ».
Enfin, certains itinéraires techniques, ou l’augmentation des surfaces en prairies nécessitant moins d’intrants, peuvent aussi aller dans le sens d’une meilleure efficacité énergétique.

D’autres pistes restent à explorer. « Si une ferme pouvait fonctionner hier avec des réglages et du matériel pas très "affûtés" en matière de kilowatts consommés il faut maintenant se préparer à atteindre un meilleur niveau d'efficacité » conclut le Btpl. « Les changements de pratiques énergétiques, ça se prépare avec un diagnostic et ça se juge aux résultats ! »