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Mélanges prairiaux Une prairie peut donner 2,5 tonnes/ha de protéines

« L’herbe est un facteur d’évolution technique et d’indépendance protéique. » Pour Tmce (Technique minérale culture élevage), les mélanges prairiaux sont conçus pour favoriser l’autonomie fourragère et protéique des exploitations.

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Dynamic prairie n°3 (société Tmce), un mélange prairial de RG anglais tétraploïde, de RG anglais diploïde, de dactyle semi-tardif, de fétuque élevée, de trèfle blanc, de trèfle de Perse, de trèfle souterrain et de lotier. (© Tmce)
« Nous avons oublié que les légumineuses et la luzerne étaient les premiers fournisseurs de protéines des ruminants », rappelle Bruno Lieber, directeur régional chez Tmce (Technique minérale culture et élevage). « Totalement indépendants des organismes agricoles et des courants de pensée, nous avons orienté nos recherches vers l‘exploitation des ressources des associations de graminées et de légumineuses qui fournissent à moindre coût de hautes valeurs nutritionnelles. Ainsi par la composition des mélanges prairiaux, nous pouvons améliorer l’autonomie protéique, qui entraîne une reconquête de l’autonomie financière. Des vaches laitières nourries avec une proportion large de ces pâtures permettent de réduire d’un tiers la facture d’achats de protéines extérieures », assure le directeur. « Une belle prairie fournit 22-25% de Mat et va sortir 2,5 tonnes de protéines/ha. La comparaison est très avantageuse même face à un soja ou un autre protéagineux. »
« Nous avons des éleveurs laitiers qui ont implanté ces fourrages ne suivant pas nécessairement la grande tendance générale du plus grand nombre. Aujourd’hui, leurs vaches produisent 10 000 kg et leurs marges se tiennent bien. »

Une démarche tournée vers le sol

A lire en complément les témoignages de

Jean-Luc Larouelle, éleveur laitier de la Manche - 24 ares de prairies par vache laitière

Joseph Bellier, éleveur laitier en Ille et Vilaine - La production laitière a augmenté avec les associations graminées légumineuses

Dans sa démarche d’implantation de prairie, Tmce se tourne essentiellement vers le sol. C’est le sol qui doit être vivant si on veut faire exprimer le potentiel qualitatif et quantitatif de l’herbe. « Tous nos conseils gravitent autour de la gestion de la matière organique et de l’humus ainsi que l’apport de minéraux qui oriente l’évolution de la matière organique. On l’a trop souvent oublié, le monde minéral est là pour contrôler la fermentation. Ce qui nuit à un sol, c’est la flore pathogène. En rééquilibrant les flores, par le minéral, il est possible de calmer les flores pathogènes et de doper les flores favorables. On contrôlera davantage les souches en dynamisant celles qui ont été freinées par une souche pathogène. Le monde microbien a toujours été contrôlé par le monde minéral. Finalement, quand nous équilibrons une pâture, nous nous intéressons à la capacité du sol à fournir une belle prairie. »
Par rapport à des mélanges fermiers, Bruno Lieber estime que les mélanges Tmce apportent cette facilité d’avoir de très nombreuses variétés pour un coût de 120 à 170€ la dose hectare, ce qui représente entre 30 et 43 kg de semences par hectare (43 kg dans le cas du mélange luzerne dactyle lotier).

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