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Porc Le vieillissement du parc de bâtiment nuit au résultat

Le potentiel génétique des animaux ne s’exprime pas pleinement en élevage porcin, souligne Christine Roguet du pôle économique de l’Itp. Une des raisons invoquée : le vieillissement du parc bâtiment...

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A l’heure où l’on évoque un possible plan bâtiment pour la filière porcine, le constat n'est pa sfameux pour les éleveurs français : l’état du parc de bâtiments brime l’expression du potentiel des animaux.


Christine Roguet, «Pour faire face à l’amélioration du nombre de sevrés, les places n’ont pas été construites» (© Photo - web-agri)
Une enquête du Scees menée en 2001 mettait déjà en évidence le vieillissement du parc par rapport à 1994. En 2001, 38% des bâtiments avaient plus de 20 ans, rapporte Christine Roguet, contre 10% en 1994.  11% seulement des bâtiments avaient moins de 5 ans en 2001, contre 23% en 94. « Pour faire face à  l’amélioration du nombre de sevrés, les places n’ont pas été construites, notamment sur la période 1999-2001 », commente Christine Roguet. « Sur cette période, la construction de places a été inférieure aux besoins uniquement liés à l’accroissement de la productivité, de 4% en post sevrage et de 20% en engraissement ». Avec pour conséquences, augmentation du travail à façon, une partie des porcelets est vendue, des salles d’engraissement surchargées. « L’augmentation de la densité a des effets négatifs sur les performances », explique Christine Roguet. Avec des coûts. Par exemple cite la spécialiste du pôle économie, « 10 jours en engraissement coûtent 31 euros de marge par truie et 0,1 point d’IC (indice de consommation) coûtent  29 euros de marge ».

Préciser rapidement l’état du parc de bâtiments porcins

Pour Christine Roguet, le handicap est réel, « les bâtiments qui deviennent vétustes, inadaptés ou mal agencés, n’intègrent pas les innovations et n’accèdent pas aux éventuelles économies d’échelle qui permettraient d’absorber les surcoûts liés aux contraintes ». Pour la spécialiste de l’Itp, il est nécessaire de « préciser rapidement l’état du parc de bâtiments porcins, de définir des objectifs – modèles d’élevage- et de tracer des scénarios –avec accompagnement politique et financier »

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