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Grippe aviaire Les éleveurs choisissent plutôt le confinement

Une quinzaine d'élevages de Loire-Atlantique et de Vendée restaient potentiellement concernés jeudi par la vaccination qui doit démarrer prochainement, les autres éleveurs des deux départements ayant choisi finalement de confiner leur volailles, a-t-on appris auprès des DDSV.

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Sur 38 élevages de Loire-Atlantique (150.000 animaux) susceptibles de passer par la vaccination recensés lundi, il ne restait plus qu'une dizaine d'élevages (moins de 90.000 animaux) n'ayant pas réussi à confiner jeudi, selon Hervé Knockaert, directeur des services vétérinaires (DSV) de Loire-Atlantique. "Les professionnels, après analyse, préfèrent confiner et ils sont en train de réfléchir pour déplacer les animaux dans des bâtiments agricoles inutilisés", a-t-il expliqué.

En Vendée, sur une vingtaine d'élevages (100.000 animaux environ) recensés par la DDSV lundi, il n'en restait jeudi plus que cinq (moins de 10.000 animaux dont 6.000 canards en pré-gavage et 4.000 oies reproductrices) qui seraient soumis à la vaccination, un chiffre "qui a l'air de se stabiliser", selon la DDSV. La décision du confinement est avant tout économique et a été encouragée par les syndicats agricoles, car la vaccination, autorisée par Bruxelles et qui commencera dès parution de l'arrêté ministériel, donnera lieu à des restrictions d'exportation alors que la filière avicole est déjà en crise.

Les deux départements ligériens et celui des Landes, qui ont déjà reçus leurs vaccins, sont les seuls à être concernés en France par les mesures de vaccination préventive appliquée aux élevages de plus de 100 canards ou oies situés à proximité des zones humides fréquentées par les oiseaux migrateurs, et qui n'ont pas la possibilité de confiner leurs volailles.

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