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Machines à soupe 90 % des contrôles révèlent une anomalie

C’est ce que révèlent les résultats de contrôles machines à soupe réalisés au second semestre 2004 chez une vingtaine d’éleveurs de porcs. Explications.

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Ces contrôles ont tous été réalisés selon la méthode mise au point par l’ITP (Institut technique du porc) en 1990 et validée depuis par les EDE - Chambres d’agriculture de Bretagne. Des techniciens de groupements de producteurs du Finistère ont effectués ces contrôles. « Les machines à soupe rencontrées sont très variées, tant dans leurs conceptions que dans leurs marques commerciales et il n’est pas possible d’établir de lien entre le résultat du contrôle et le type d’installation », indiquent les responsables de l’étude.


 (© EDE - Chambres d'agricultures de Bretagne)

Erreurs de distribution « surtout en ce qui concerne la proportion eau/ aliment ».

Les contrôles ont mis en évidence une anomalie dans 90 % des cas, « dont 85 % sur la quantité distribuée par vanne », précisent les EDE - Chambres d’agriculture de Bretagne.
Ce sont les vannes début et fin qui sont plus particulièrement concernées par les erreurs de distribution « surtout en ce qui concerne la proportion eau/ aliment ». Les contrôles ont aussi montré que les vannes centrales sont également touchées « avec des erreurs pouvant atteindre 20 % par rapport à la quantité prévue ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le contrôle 3 points c’est quoi ?

1 - Contrôle de la pesée de la cuve de préparation : comparaison entre poids indiqué par l’automate et poids réel introduit en cuve vide, à moitié pleine et pleine. Pour un poids introduit de 100 kg d’eau, l’erreur ne doit pas dépasser 2 % en plus ou en moins.

2 - Contrôle des quantités distribuées : comparaison entre poids de soupe distribué à la première vanne, sur une vanne centrale et à la dernière vanne et le poids réel pesé à ces trois vannes. L’erreur ne doit pas dépasser 3 % en plus ou en moins.

3 - Contrôle de l’homogénéité de la soupe : comparaison entre le pourcentage de sédiment observé sur la soupe à chacune des trois vannes contrôlées et le pourcentage de sédiment moyen observé.
La différence ne doit pas dépasser 3 %.

Source : EDE – Chambres d’agriculture

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