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Viandes La consommation estivale des ménages ne s'est pas redressée en 2004

Malgré l'absence de canicule, les achats de viandes par les ménages durant l'été 2004 ont chuté dans les mêmes proportions qu'au cours de l'été 2003 : -8 % en volume, sur la base des niveaux de consommation enregistrés durant l'été « normal » de 2002.

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S'appuyant sur les données fournies par le panel Secodip entre le 14 juin et le 8 août, l'Office des viandes (Ofival) détaille la liste des viandes en recul : bœuf à griller et à rôtir (-9 %), bœuf à bouillir et à braiser (-24 %), veau (-11 %), viande ovine (-22 %), porc frais (-12 %), volailles (-7 %), jambon cuit (-4 %), jambon sec (-9 %). Au sein de la catégorie « volailles », la baisse de la consommation n'épargne ni la dinde (-15 %), ni le canard (-10 %) ni la pintade (-7 %).

Forte hausse des prix dans les étals

Un certain nombre de produits élaborés tirent cependant leur épingle du jeu : la consommation de viande hachée de bœuf se relance (+8 %), ainsi que le haché frais (+14 %) et les produits élaborés à base de volaille (+30 %). Les achats de découpes de poulets augmentent plus timidement (+2 %).

Globalement, le recul de la consommation estivale de viandes est à mettre au compte de la forte hausse des prix dans les étals et sur un « effet saisonnalité » plus important qu'auparavant, analyse l'Ofival.

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