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Qualité du lait Des pistes pour remonter les taux protéiques bas de l'été !

Les chutes importantes de taux protéique constatées en juillet et août sont le résultat de l‘accumulation de 5 facteurs concordants. Pour maintenir le taux protéique en été il faut donc agir en même temps sur ces 5 leviers. Ceci est particulièrement vrai si l’on veut avancer la date des premiers vêlages d’été pour profiter des primes incitatives au lait d’été. Explications et conseils du BTPL.

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1. L'effet stade de lactation.
La courbe de TP évolue de façon inverse à celle de la courbe de lactation. Le TP est au minimum environ 2 mois après le vêlage, puis augmente ensuite. La chute de TP par rapport au vêlage ou à la fin de lactation est d'environ 8 à 10 points 

2. L'effet saison et longueur du jour.
Plus les jours sont longs, plus par un effet dilution le TP est bas. Ce phénomène peut expliquer des variations de TP de 2 points entre l‘été et l‘hiver. 

3. L'effet fécondité et politique de vêlage.
La répartition des vêlages dans l'année va cumuler ou au contraire compenser les effets précédents.
• Ainsi si les vêlages sont groupés en fin d'été les effets stade et saison se compensent et contribuent à maintenir le TP.
• Avec des vêlages groupés au printemps, les effets dépresseurs du stade et de la saison se cumulent et accentuent la baisse de TP.

Il est donc important d‘établir la courbe objectif TP de chaque élevage en fonction des dates de vêlage des animaux pour déceler les chutes de TP anormales par rapport aux variations « naturelles ».

4. l'effet alimentation
C'est le facteur sur lequel il est possible d'agir à court terme et qui pose problème cette année.
• Pour avoir du TP, il faut avant tout de l'énergie : et donc la nécessité de disposer d'herbe de qualité, ou d'un silo de report.
• Une alimentation azotée équilibrée : en particulier suffisamment d'azote soluble pour les microbes du Rumen. L'aliment liquide peut être une bonne source d'azote soluble avec des fourrages secs. 
• Des minéraux : en particulier Calcium et Potassium. Les minéraux peuvent être distribués ou mis en libre service dans des nourrisseurs au pré

5. l'effet Stress à la chaleur.
Les bovins souffrent plus de la chaleur que du froid. Rappelons ici les mesures évoquées dans deux dossiers consacrés à ce sujet (à lire en cliquant ICI) :
• Eau fraîche à volonté
• Distribution des repas décalée : foin le matin et ration principale le soir pour profiter de la fraîcheur de la nuit
• Ombre, ventilation, brumisation, protection contre les mouches.

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