Azote 19% en trop dans les sols surtout à l'Ouest et dans grandes plaines.
Les engrais azotés, susceptibles de polluer les eaux, continuent a être massivement utilisées dans l'agriculture française --19% de plus que les normes-- et ces excédents qui se transforment en nitrates, sont surtout concentrés en Bretagne et dans le bassin parisien, souligne une étude de la revue agricole Agreste Primeur.
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Dans son numéro d'avril, Agreste Primeur souligne que le bilan 2001 fait ressortir des excédents de 715.000 tonnes d'azote, soit 19% d'azote en trop qui reste dans le sol .
Les plus forts excédents azotés sont ceux des départements bretons où se côtoient producteurs de porcs et de volailles et élevages bovins. Le département des Côtes d'Armor est le plus chargé en azote.
Les excédents azotés sont également concentrés dans le bassin parisien, où dominent les grandes cultures. C'est notamment le cas de la Marne et de l'Eure et Loire.
80% de la surface fertilisable en France présente un excédent d'azote. Le rapport souligne que l'agriculture extensive pratiquée dans le Massif Central ou dans les Alpes ainsi que dans le pourtour méditerranéen présente en revanche un bilan équilibré.
Ce sont les engrais minéraux qui sont les principaux coupables de cet excès d'azote. Ces engrais sont principalement utilisés sur les grandes cultures. 18 départements cumulent ainsi 40% de l'azote minéral sur 29% de la surface fertilisable nationale.
L'azote dans le sol est également apportée par des engrais organiques. L'étude montre que l'ensemble du cheptel bovin produit environ 1,4 million de tonnes d'azote organique par an et ces rejets proviennent à 75% des bovins.
Mais ce ne sont pas les régions d'élevage bovins qui détiennent la palme de l'azote mais les terres ou dominent les élevages de porcs et volailles qui provoquent un bilan azoté beaucoup plus déséquilibré.
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