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« Sur la route de nos assiettes » Itinéraire n°1 : de la vache au verre de lait

La semaine dernière, nous vous racontions le Tour de France à vélo de trois étudiants, partis découvrir pendant un an une quinzaine de filières agricoles et leurs acteurs. Un parcours dont chaque étape peut être suivie par le grand public sur les réseaux sociaux. Via ce projet, baptisé « Sur la route de nos assiettes », ces futurs agronomes proposent d'abord de retracer celle du lait de vache dans leur première vidéo diffusée sur Youtube.

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« Pour comprendre le trajet du lait, il faut d'abord s'intéresser aux fermes qui le produisent », expliquent Sixtine, Romane et Léo dès les premières minutes du teaser de promotion de leur première vidéo publiée sur la chaîne Youtube Sur la route de nos assiettes, du nom du projet de ces trois étudiants en agronomie, partis à vélo en septembre dernier à la découverte d'une quinzaine de filières agricoles françaises. Cet épisode 0, intitulé "Des hommes, des femmes et du lait", compile plusieurs rencontres et interviews ayant jalonné leur périple et qui, ensemble, retracent le circuit de la production laitière, de la vache au verre.

Le teaser de la vidéo "Des hommes, des femmes et du lait" : 

Cliquer sur le curseur pour lancer la vidéo.

« 3 exploitations, 3 systèmes, 3 laits »

Fidèles à leur engagement de « comprendre les enjeux et le fonctionnement de la chaîne alimentaire en France », « sans accuser ni prôner aucun modèle », ils présentent « 3 exploitations, 3 systèmes, 3 laits ». Et 3 parcours de transmission/reprise d'élevage  :

Deux âges et deux points de vue différents qui se confrontent, un atout selon Damien Robert.

Ce dernier a d'abord été salarié au sein de la société gérée par ses parents et Franck Dalifard, avant de s'installer suite au décès de sa mère et de s'associer avec Franck après le départ de son père.

Dans mon métier d'éleveur, je suis toujours à la recherche de sens, insiste Jon Harlouchet.

« La base étant pour lui de nourrir les gens avec de bons produits. » D'ailleurs, il cultive du maïs grand roux basque (Arto Gorria) qui sert à faire de la farine, de la polenta et du millas (spécialité du Sud-Ouest à base de semoule de maïs ressemblant à la polenta). Comme de nombreux agriculteurs de cette région, il a repris la ferme familiale. « J'y trouve beaucoup de plaisir, ajoute-t-il. Plein de jeunes veulent s'installer, ne partant de rien. Ils ont plus de mérite que moi. » 

Plein de jeunes veulent s'installer, ne partant de rien. Ils ont plus de mérite que moi.

Lisiane et Hervé Marteau, mari et femme, travaillent avec leur fils, salarié à mi-temps sur l'élevage et à mi-temps à l'extérieur. À l'installation de celui-ci, l'objectif est de créer un Gaec à trois en attendant qu'il ne reprenne l'exploitation. À noter : expropriés de leurs terres à cause du passage d'une ligne TGV, les époux Marteau ont dû reconstruire les bâtiments de la ferme.

DE L'AMONT À L'AVAL : histoire de passion et transmission

Le trio d'agronomes en herbe respectent également une autre priorité de leur voyage au cœur de l'alimentation des Français : rencontrer les différents intervenants « du champ à l'assiette » : coopératives et agro-industries de l'amont et l'aval, grandes surfaces, organismes para-agricoles, politiques, etc. Ces nombreuses structures « qui gravitent autour des fermes et qui contribuent par leur travail à leur bon fonctionnement ». Par exemple, en élevage :

Ainsi, à l'amont et à l'aval des éleveurs filmés, les étudiants ont interviewé d'autres maillons de la filière laitière, chez lesquels la transmission et la passion sont également essentielles même si, là encore, plusieurs modèles se côtoient. Sachant que ces témoignages, s'ils permettent de mieux appréhender la filière laitière, n'en donnent pas une vision exhaustive.

Retrouvez ci-dessous l'intégralité de la vidéo :

Cliquer sur le curseur pour lancer la vidéo.

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