par PASCALE LE CANN, AVEC LA COLLABORATION DES GTV DE BRETAGNE À LA SUITE DU BREIZH VET TOUR 201214/11/20164 min de lecture
PHOTOS : CLAUDIUS THIRIET ET CHRISTIAN WATIER, SAUF VEAU SOUS LA LAMPE
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EN BRETAGNE, 7,4 % DES VEAUX LAITIERS nés en 2011 sont mort-nés ou morts très vite après la naissance. La mortalité entre deux et trente jours est de 3,5 % des survivants. Mais un élevage sur quatre perd 20 % de ses veaux nés au bout d'un mois ! Ailleurs, en France, les chiffres sont comparables, alors que les éleveurs scandinaves ne perdent que 3 % des veaux. Le coût de ces pertes s'élève à 15 € en moyenne par vache présente, soit un impact de 2 €/1 000 l. L'objectif doit être une mortalité inférieure à 5 % et une morbidité à moins de 10 %. Cela implique d'abord de réussir la naissance. Il faut la préparer, pour qu'elle se déroule dans les meilleures conditions, notamment au niveau de l'hygiène. Il faut aussi la surveiller et savoir quand il est nécessaire d'intervenir. Un veau qui n'a pas trop souffert à la naissance a de bien meilleures chances de survie. Enfin, il faut appliquer des soins spécifiques au nouveau-né afin de lui donner des forces et des défenses immunitaires. L'hygiène reste prépondérante tout au long des premiers jours de vie et fera l'objet d'un deuxième volet.
PASCALE LE CANN, AVEC LA COLLABORATION DES GTV DE BRETAGNE À LA SUITE DU BREIZH VET TOUR 2012