Un robot de traite dernier cri chez DeLaval
Plus d’espace, une auge plus grande et deux innovations dans la traite caractérisent le dernier robot DeLaval, le VMS V300 version 2025, avec à la clef une traite plus rapide et plus efficace ainsi qu’une meilleure gestion des maladies.
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L’année 2025 verra plusieurs innovations DeLaval conquérir le marché. Ainsi, le robot de traite VMS V300 modèle 2025, testé dans cinq pays avec huit races différentes, arrive dans une version repensée mais utilisant la même emprise au sol pour faciliter un éventuel remplacement (130 000 à 160 000 €). « Les plus gros changements se passent à l’intérieur, explique Alexis Gauthier, market solution manager VMS chez DeLaval. Il présente davantage d’espace à l’intérieur pour la vache (+ 19 cm), avec 40 % de volume d’auge en plus intégré dans la structure, une porte de sortie plus grande et toujours en inox pour privilégier la robustesse. » Et il précise, par rapport aux diverses races testées, que « le robot s’adapte à la vache ! » L’écran tactile a également été revu (Ecran InControl). Plus grand, il se veut aussi plus lumineux et plus réactif.
Maintenir un vide constant tout au long de la traite
Deux innovations complètent ce robot. Tout d’abord, le Flow-Responsive Milking permet de maintenir le même niveau de vide à 45 kPa tout au long de la traite pour chaque quartier de la mamelle. « Cela amène une traite plus rapide et plus douce et, surtout, diminue le temps de traite de 30 à 45, voire 50, secondes par vache », relève Alexis Gauthier. Testé en France mais aussi au Danemark et en Italie, ce système affiche des résultats similaires avec un temps de traite réduit et un débit plus important (de 150 g à 242 g/min). « Les différences dans les chiffres sont liées à la génétique de l’animal, à un effet individuel et aux pratiques de traite », analyse Alexis Gauthier.
Détecter les cellules en routine
Autre nouveauté, le Milk Cell Analysis (MCA), un système de compteur cellulaire testé, là encore, dans treize fermes de sept pays en Europe, dont deux en France. L’éleveur peut choisir sa fréquence d’analyse, de tous les jours, sur chaque vache, à tous les mois à l’image du contrôle laitier. Le MCA permet de détecter les mammites subcliniques et de classer les vaches saines de celles en guérison, en mammite subclinique ou chronique (modérée ou élevée).
« Cela permet de gagner du temps, d’adapter le traitement rapidement et d’utiliser moins d’antibiotiques », souligne Claire Dupin, chef de produits gestion de troupeaux chez DeLaval.
Ces deux innovations peuvent se rajouter aux anciens modèles de robot de traite. « Ces outils ne supplémentent pas le conseil en élevage ni ne le substitut. Le conseil fait toujours partie de « l’après ». L’idée est d’apporter des indicateurs pour aller plus vite dans le travail et être plus performant », relève Alexis Gauthier. Dans la même idée, depuis juillet 2024, l’intelligence artificielle DeepBlue, entraînée avec 15 millions de lactations, a donné plusieurs outils supplémentaires d’aide à la décision avec l’interface DeLaval Plus. En fonction de son abonnement (de 300 € à 375 € pour moins de 80 vaches), l’éleveur peut avoir accès à la prédiction de maladies de type cétose, hypocalcémie, pneumonie, etc., (DeLaval Plus Prédictions), gérer sa pharmacie (DeLaval Plus Management) ou avoir accès à d’autres indicateurs sur la reproduction par exemple (DeLaval Plus Analyses).
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