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« La ration diversifiée me permet de ne pas être dépendante d’une culture »

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Nous vivons une arrière-saison exceptionnelle. D’habitude, mi-octobre, on patauge dans la boue, mais là, tout est sec, les températures atteignent encore 26°C. Les vaches en souffrent un peu, mais heureusement, le pic de chaleur est passé. Lors de la dernière décade d’août, avec trois semaines de décalage, ces chaleurs ont provoqué une brutale montée de cellules à laquelle je ne suis pas habituée. La situation est revenue à la normale, mais j’ai frôlé les 300 000 cellules, alors que la moyenne du troupeau est de 140 000. C’est la preuve que sur ce terrain, rien n’est jamais acquis. Je me demande ce qui aurait pu prévenir cette flambée. Il y a tant de paramètres à prendre en compte. Mais je m’oriente vers une augmentation de la pression bactérienne dans les bâtiments car, dans le même temps, j’ai constaté un réveil de la Mortellaro que j’arrive pourtant à contenir tout au long de l’année. Je réfléchis donc à associer au raclage une solution désinfectante pendant cette période à risques.

Côté cultures, les rendements du maïs, récolté le 6 septembre à 35 % de MS, sont en recul de 20 %. Mais il est riche en grains et affiche, après analyse, 0,98 UFL et 39 % d’amidon. Pour compenser les volumes, j’ai fait rentrer un peu plus de corn gluten, j’attends les livraisons de pulpe surpressée et j’ai pu réaliser une dernière coupe d’herbe en septembre. C’est l’avantage d’une ration diversifiée : ne pas être dépendante d’une seule culture. Actuellement, les génisses profitent des petites pluies régulières pour pâturer les surfaces en herbe avant l’hiver. »

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