Qualité des fourrages conservés Et si vous faisiez réaliser un diagnostic à la ferme ?

Vous souhaitez tirer au mieux partie des fourrages produits sur l’exploitation ? Car à quoi bon récolter un fourrage de qualité si c’est pour en perdre 25 % du fait d’une mauvaise conservation ? Pas forcément visibles, ces pertes insidieuses sont source d’un coût alimentaire plus élevé. Rappelons aussi que la qualité de l’ensilage conditionne directement les performances du troupeau pour l’année à venir. En effet, si les valeurs alimentaires des ensilages bien conservés sont proches de celles des fourrages verts, elles sont nettement inférieures lorsque l’ensilage présente une mauvaise qualité de conservation. Sans parler des conséquences de l’apparition éventuelle de toxines dues à la présence de listeria, de butyriques, levures ou moisissures colonisant le silo.

Conservation des fourrages, plus complexe qu’il n’y paraît

C’est un fait établi : la réussite d'un ensilage repose sur l'acidification rapide de la masse du fourrage, qui s’opère grâce au développement des fermentations lactiques, suivie d’une stabilisation du pH. Sur le papier, cela paraît simple… Pour autant, la vigilance s’impose car le comportement des tas diffère en fonction notamment, de l’espèce récoltée et des conditions de récolte. Ainsi, les valeurs cibles de pH, inférieures à 4 pour un ensilage de maïs de 32 à 35% de MS et entre 4 et 4,3 pour un ensilage de graminées, devront être rapidement atteintes après fermeture du silo, afin de favoriser la stabilité du front d’attaque après ouverture.

Mais si s’assurer du stade optimum de récolte et de la confection rigoureuse du silo sont les prérequis pour tirer le meilleur de votre fourrage conservé, la nature de l’espèce travaillée et ses teneurs en matière sèche au moment de la récolte conditionnent tout autant sa conservation et par là-même la qualité finale de l’ensilage.

Diagnostiquer vos pratiques : faire appel à un expert

Alors comment savoir si vos pratiques sont bonnes et si votre ensilage est de qualité optimum ? Des entreprises réalisent des diagnostics silo à la ferme. C’est le cas de Sanders, qui propose, depuis 10 ans déjà, un accompagnement dans la gestion de vos fourrages pour prendre en compte toute leur diversité, y compris en agriculture biologique.

Le conseiller Sanders se déplace sur votre exploitation pour réaliser le diagnostic de votre silo, grâce à la méthode Valorscreen, qui s’appuie sur la mesure de deux paramètres principaux et significatifs : la température et le pH, mesurés à plusieurs endroits clés du front d’attaque.

A partir du diagnostic, il préconise les pistes d’amélioration pour la récolte et la confection des futurs silos. « Bien souvent on se rend compte lors de ce type de diagnostic que la technique de réalisation de l’ensilage n’est pas toujours bien maîtrisée. Le tassage est parfois insuffisant, l’ouverture du silo trop rapide, le bâchage pas toujours de qualité,… autant de points qui ont un impact direct sur la qualité des ensilages. L’utilisation des valorisateurs de fourrages est un vrai plus pour garantir le résultat.» explique David Pinarello, technico-commercial Sanders.

Utilisation des valorisateurs de fourrage : un incontournable pour réussir vos ensilages

Ces solutions naturelles à base de bactéries et d'enzymes assurent le maintien des valeurs du fourrage fermenté et leur stabilité à la reprise. L’objectif : bloquer les fermentations indésirables productrices d’acides gras volatils et d’alcools, limiter la dégradation des protéines du fourrage et garder une bonne appétence durant toute la campagne. Encore faut-il savoir vers quel valorisateur d’ensilage se tourner, car les solutions proposées diffèrent selon le profil du fourrage.

Contenu conçu et proposé par Sanders. La rédaction de Web-agri n'a pas participé à la réalisation de cet article.