La demande sur le beurre tire l’ensemble des marchés à la hausse
Toujours les mêmes tendances avec une demande sur le beurre qui tire maintenant les autres marchés vers le haut, dans un contexte de collecte mondiale limitée.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Toujours plus de beurre semblent dire les acheteurs. Aussi la cotation du beurre continue-t-elle de grimper, et pourrait bientôt atteindre un plafond, faute d’acheteur tant le prix progresse. En cause, une demande toujours très forte sur le plan mondial, surtout aux États-Unis où la collecte est en retrait depuis le début de l’année.
Cet été, « la diminution du cheptel de vaches laitières, le manque de génisses de renouvellement et les effets de la chaleur et du climat sur le confort des vaches et donc sur le rendement » font partie des raisons d’une baisse de la production, selon l’Idele. Par ailleurs, un mouvement d’achat d’anticipation des fêtes de fin d’année, notamment Thanksgiving, s’est amorcé ; une anticipation d’autant plus forte que les fabrications du pays restent insuffisantes face à la demande. Sur le plan mondial, la collecte reste toujours limitée même si la Nouvelle-Zélande entre dans son pic de production (+ 8,4 % en juillet 2024 par rapport à 2023). Au sein de l’Union européenne, la collecte est orientée à la hausse depuis le début de l’année, avec une progression de 0,5 % en cumul sur le premier trimestre 2024, porté notamment par la France et la Pologne. Mais la collecte laitière européenne risque de se retrouver freiner par le développement de la FCO. « La progression de l’épizootie de FCO de type 3 […] et ses effets potentiels sur la collecte augmentent la tension sur les marchés, comme en Belgique ou aux Pays-Bas, par exemple », alerte l’Idele. Et cette inquiétude tire encore le prix du beurre vers le haut.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :