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Friesland et Milcobel annoncent leur fusion

La fusion de Friesland Campina et Milcobel devrait donner naissance à un groupe pesant plus de 10 milliards de litre de lait.

Les deux coopératives néerlandaise et belge ont signé un accord de principe sur leur fusion.

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Friesland Campina et Milcobel ont annoncé leur projet de fusion. Celui-ci doit être soumis à l’approbation des producteurs adhérents des deux coopératives néerlandaise et belge et au feu vert des autorités de la concurrence. La nouvelle organisation pèse en effet plus de 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Elle traite un volume de lait de 10 milliards de litres, fournis par près de 11 000 exploitations appartenant à 16 000 producteurs membres aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et dans le nord de la France. « Cette fusion permettra de réaliser les économies d’échelle et les gains d’efficacité nécessaires, afin d’améliorer notre position concurrentielle et de saisir les opportunités de croissance sur un marché mondial du lait dynamique », estime Sybren Attema, président de Friesland. À l’occasion d’une conférence de presse commune, les dirigeants ont confirmé qu’aucune restructuration n’est programmée. « Cette fusion ne repose pas sur des fermetures de site, mais bien sur la volonté de se développer. »

Après avoir lâché près de 400 producteurs belges il y a quatre ans, le géant néerlandais (9,4 milliards de litres) conforte ainsi ses approvisionnements à long terme, à l’heure où les normes environnementales contraignent la production nationale.

La porte reste ouverte aux producteurs français

Pour Peter Grugeon, PDG de Milcobel (1,3 milliard de litres), les économies d’échelle, l’élargissement de la gamme de produits et de services représentent une source de valeur ajoutée supplémentaire bénéfique pour les producteurs membres : « Avec un approvisionnement en lait solide pour l’avenir, ce projet ne fera que renforcer notre attractivité et nous aidera à obtenir un prix du lait de premier plan pour nos producteurs. Ainsi, nous pensons pouvoir attirer davantage de producteurs laitiers dans le nord de la France et de la Belgique. » Clairement, la fusion ne remet donc pas en cause la recherche de nouveaux adhérents et de volumes de notre côté de la frontière. « Bien au contraire. Nous allons continuer de prospecter activement, car nous pensons que certains producteurs laitiers seront intéressés, y compris dans le nord de la France. »

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