Films plastiques agricoles L’éco-contribution augmente de 15 € par tonne

En 2012, plus de 60 % des films agricoles usagés ont été collectés pour être en partie recyclés. (© Terre-net Média)

Conformément aux prévisions initiales de la filière, le montant de l’éco-contribution Ape (Agriculture, plastique, environnement) prélevée sur chaque tonne de films plastiques neufs mise en marché sur le territoire métropolitain, va augmenter et sera dorénavant fixé selon le type de films.

Pour les films d’élevage, l’éco-contribution passera de 50 à 65 € la tonne. Pour les films de maraîchage, de 50 € la tonne actuellement tous produits confondus, l'éco-contribution s’échelonnera de 60 € à 130 € la tonne, selon le type de films. L’application de ce nouveau barème vaut pour toute nouvelle commande, livraison ou facture, à compter du 1^er janvier 2013. Validée pour la période 2013-2015 par la commission Ape, l’augmentation de l’éco-contribution tient compte de trois facteurs principaux : 

    - La croissance des volumes de films agricoles usagés (Fau) collectés en 2012, avec 41.500 tonnes, soit 61 % du gisement cible pour un objectif 2015 à 75 %. 

    - Les prévisions 2013, qui anticipent une collecte de 46.000 tonnes de Fau, soit une progression de 60 % par rapport à 2010, année de référence pour le dernier réajustement de l’éco-contribution. 

    - La fin des aides publiques accordées par l’Ademe pour la période 2009-2012, soit un versement à la filière de 1,250 M€.

Après l’analyse des coûts réalisée par Adivalor sur les 145.000 tonnes de de films agricoles usagés (Fau) collectés depuis 2009, il a également « semblé préférable de se rapprocher progressivement des coûts réels de gestion qui varient pour chaque type de films selon des critères comme le taux de souillure qui peut dépasser 70 %, le coût du transport ou encore de la recherche & développement », justifie le comité français des plastiques en agriculture (Cpa). « L’augmentation de l’éco-contribution reste inférieure aux estimations envisagées lors du lancement opérationnel de la filière. Elle permet cependant au Cpa de garantir la pérennité financière des programmes de collecte, quelle que soit la valorisation ultérieure des Fau. »