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Les équipements du Sommet de l’élevage vus par les éleveurs

Le Sommet de l’élevage s’est déroulé du 7 au 10 octobre à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme), sans la présence d'animaux.

À défaut de vaches, les éleveurs ont pu rêver devant la multitude d’équipements présentés au Sommet de l’élevage 2025. Rencontres avec certains d’entre eux.

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L’immensité des allées de matériel agricole a été l’un des faits marquants de ce Sommet de l’élevage, qui s’est déroulé du 7 au 10 octobre à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dôme). « Une année record en équipement », avait d’ailleurs annoncé les organisateurs, faute de vaches et de personnalités politiques. Le soleil était aussi de la partie la plupart du temps. Petits et grands ont donc pu tester différents matériels, dans une ambiance conviviale. La rédaction de L’Éleveur laitier est allée à la rencontre des éleveurs, qui lui ont confié les pépites qu’ils ont répérées ou leurs futurs achats.

Marian Breton, du Gaec Breton (Vienne)

4 associés, 75 VL, 415 ha, un robot de traite

Marian Breton (Gaec Breton) et Victor Charles (EARL La Roseraie) se sont connus à l’école et continuent de se retrouver une fois par an pour faire des salons ensemble. (© E. Durand)
Matelas à eau Promat. (© E. Durand)

« J’ai repéré les tapis pour logettes de la marque Promat (photo 1), notamment les matelas à eau. Ils donnent l’impression de durer plus longtemps dans le temps que ceux des autres marques comme Bioret. Le confort a l’air identique cependant. J’ai modifié et réajusté mes tapis récemment car ils avaient bougé avec le temps. Les miens sont là depuis vingt ans et c’est vrai que le niveau de confort a quand même bien évolué depuis. Si je pouvais, je remettrais des tapis comme ceux de Promat. »

Victor Charles, de l’EARL La Roseraie (Loire)

70 VL, 180 ha, un robot de traite

« J’ai repéré le matériel de Precision Planting, notamment un kit qui s’adapte aux anciens semoirs. Je trouve que l’idée de créer des kits pour adapter du matériel ancien est vraiment bien. Cela évite de réinvestir et donne une deuxième vie à du matériel existant. Je n’en ai pas l’utilité mais l’idée m’a vraiment plu. »

Kit semoir Precision planting. (© E. Durand)

Robert et Philippe Gache, du Gaec du Marais (Savoie)

4 associés, 100 VL, 150 ha

Robert et Philippe Gache du Gaec du Marais (Savoie) sont frères et se sont installés sur la ferme de leurs parents, avec leurs deux fils respectifs. (© E. Durand)
Vector, le robot d'alimentation Lely. (© E. Durand)

« Nous sommes deux frères et nous sommes installés avec nos deux fils respectifs, Julien et Nicolas. Nous regardons un peu tout et rien… Il y a vraiment de beaux stands. En fait, nous pensons quand même fortement au Vector, le robot d’alimentation de Lely. Nous avons déjà un robot de traite et un repousse-fourrage Lely, ainsi qu’un système de raclage Miro. Ce Vector est vraiment intéressant, mais c’est quand même un investissement qu’il faut pouvoir amortir. »

Damien Sublet, du Gaec Alpes Holstein (Haute-Savoie)

Gaec à l’essai, 6 associés, 200 VL, 350 ha

Damien Sublet du Gaec Alpes Holstein (Haute-Savoie) a un penchant pour la brune. (© E Durand)
Automoteur à logette Tuchel- Trac FarmXpert. (© Tuchel Maschinenbau GmbH)

« Moi je suis venu pour l’automoteur à logette Tuchel. C’est le seul qui fait tout en un seul passage : racler, nettoyer et mettre la sciure. Nous nous sommes rapprochés en avril dernier d’un autre Gaec pour n’en faire plus qu’un, à travers le système du Gaec à l’essai. Pour l’instant, cela fonctionne bien et nous sommes tous d’accord pour investir dans cet outil.

L’objectif est de gagner du temps, de la propreté et de réduire la pénibilité. Nous n’avons pas de racleur aujourd’hui, c’est encore fait à la main ! Il existe d’autres machines dans ce sens, comme chez Emily, mais nous avons plutôt choisi celui de Tuchel, qui propose une offre d’achat intéressante sur ce produit. Je suis aussi venu chercher des pièces pour l’entretien des tapis de nos logettes (PH Deru). Alors je regarde un peu les tapis quand même. »

Serge Magne, retraité du Gaec de Chartignoux (Puy-de-Dôme)

3 associés, 200 VL, 300 ha, deux poulaillers (industriels et label)

Serge Magne et sa femme, retraité du Gaec de Chartignoux (Puy-de-Dôme), profitent de leur temps libre pour réfléchir au développement de la ferme. (© E. Durand)

« Les jeunes ? Ils sont restés sur la ferme. Moi je suis retraité maintenant ! Ils me disent bien “ça suffit !”, mais bon je suis toujours là ! Au Gaec, nous avons un roto 24 places depuis quinze ans et l’idée est de changer pour quatre robots de traite. La marque ? Je ne sais pas encore entre GEA, Lely ou Delaval. Mais je sais qu’il y aura 4 robots. Le bâtiment est quasiment fini. Nous avons fait 80 % du terrassement (4 000 m2). Il sera en photovoltaïque comme les autres. Nous voulons y loger 217 laitières. Et un autre bâtiment est prévu pour le stockage et les génisses. Avoir un robot, cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de pâturage. Nous avons 200 ha quasiment d’un seul tenant, en retirant les routes et les chemins, à côté des bâtiments sur les 300 ha de la ferme. Alors les vaches sortiront. D’autant plus que nous produisons de la fourme d’Ambert. »

Robot de traite Delalval. (© E.Durand)
Robot de traite GEA. (© E. Durand)
Robot de traite Lely. (© E. Durand)

Loïc, Mathias, Albin, Evan, élèves en première générale à Brioude (Haute-Loire)

Ils ont pris leur mercredi après-midi pour venir au Sommet.

De gauche à droite, Loïc, Mathias, Albin, Evan, élèves en première générale à Brioude sont venus visiter le Sommet. (© E. Durand)

En première générale à Brioude, ils ne sont pas dans un cursus agricole mais tout de même très intéressés par l’agriculture et surtout les machines. S’installer demain est une idée qui leur plaît bien. En attendant, ils s’entraînent sur la ferme du père de Loïc, le seul de la bande à être issu du milieu agricole et de l’élevage.

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