Production laitière La campagne s’achève avec une sous réalisation de 1,5 Mt environ
La collecte de la dernière semaine de mars était inférieure de 6 % à celle de l’année précédente. Pour l’ensemble du mois de mars, le recul est de 5 %.
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Depuis l’été dernier, le prix des aliments, la rigueur de l’hiver et la mise à l’herbe tardive expliquent une diminution de la production si importante que la collecte se situe dorénavant à un niveau inférieur à la moyenne des cinq dernières années. (© Terre-net Média) |
Depuis l’été dernier, le prix des aliments, la rigueur de l’hiver et la mise à l’herbe tardive expliquent une diminution de la production si importante que la collecte se situe dorénavant à un niveau inférieur à la moyenne des cinq dernières années. Et elle génèrerait un revenu agricole en moins de plusieurs centaines de millions d’euros (entre 600 à 700 M€).
(© Ministère de l'Agriculture.) |
La période froide du mois de mars avait alors fortement pénalisé la production laitière. Les conditions climatiques défavorables ont entraîné la perturbation du ramassage du lait dans les régions du nord-ouest de la France et des retards dans la pousse de l’herbe. Le pic de production observé chaque année au début du printemps est remplacé par une stagnation des volumes livrés d’une semaine sur l’autre depuis le début de l’année.
Dans l’Union européenne, la collecte était également en baisse en février et mars dans un contexte de prix des concentrés élevés, mais avec des situations très hétérogènes d’un pays à l’autre. Au Danemark, la collecte reste dynamique malgré un risque de dépassement du quota. En Allemagne tout comme aux Pays-Bas, la maîtrise de la production permet à la collecte de s’aligner sur la référence nationale. Au Royaume-Uni et en Irlande, la collecte recule.
(© Ministère de l'agriculture) |
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