Produits laitiers et gros bovins 5 Mds d’€ d’excédent commercial en 2012 dont ne profitent pas les éleveurs

Sur l’ensemble de l’année 2012, la France a exporté 2,16 Mds d’€ d’animaux vifs. (© Terre-net Média)

Selon une étude d’Agreste du ministère de l’Agriculture, la France achève l’année avec un nouveau recul des exportations de bovins viande de près de 30 millions d’euros par rapport à décembre 2011 en dégageant un excédent de 97 millions d’euros. C’est aussi avec un repli de 50 millions d’euros par rapport à décembre 2011 que les ventes de produits laitiers terminent l’année. Elles se sont élevées à 501 millions d’euros contre 555 millions d’euros un an plus tôt.

Sur l’ensemble de l’année 2012, la France a exporté 2,16 Mds d’€ d’animaux vifs et 6,3 Mds d’€ de produits laitiers ce qui lui a permis de réaliser un excédent commercial de 5 Mds d’€ : 1,6 pour les animaux vifs (- 60 millions d’€ par rapport à 2011) et 3,4 Mds d’€ pour les produits laitiers (+ 230 millions par rapport à 2011).

Les bons chiffres du commerce extérieur contrastent avec les baisses des revenus des producteurs de bovins viande et des éleveurs laitiers pour 2012. Ces derniers ont non seulement dû supporter une hausse des charges mais aussi une baisse du prix du lait.

(© Service de la statistique et de la prospective.)

Tous produits confondus, bruts et transformés, l’excédent des échanges agroalimentaires français atteint 11,6 Mds d’€ en 2012, soit une hausse de 144 millions par rapport à 2011. Les exportations (+ 1,18 Md d’ €) progressent plus vite que les importations (+ 1,04 Md d’€). Avec l’Union européenne, l’excédent (5 872 millions d’euros) diminue de 552 millions d’euros. Les échanges de produits bruts varient peu. Les exportations de produits des Iaa augmentent de 497 millions d’euros.

Avec les pays tiers, l’excédent (5,76 Mds d’€) progresse de 696 millions par rapport à 2011. La forte hausse de l’excédent en produits transformés (+ 1,41 Md d’€), fait plus que compenser le recul de déficit en produits agricoles bruts qui se creuse pourtant de 711 millions d’euros.