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Vu sur Youtube Offre de reprise ou d’association : 5 points déterminants

Des facteurs essentiels d'une offre de reprise d'exploitation ou d'association.

En 1 min 30 à 2 min, les atouts et chiffres clés d’offres de reprise d’exploitations, à travers les quatre principaux critères qui font mouche auprès des repreneurs : leur environnement, les productions et les possibilités d’évolution, les bâtiments et la maison d’habitation, les conditions de reprise. Sans oublier l’avantage qui fait la différence. Avec cette mise en avant concise, dynamique et efficace, la chambre d’agriculture des Pays de la Loire espère attirer les candidats. Même chose pour les créations de sociétés.

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Quatre offres de reprise d’exploitations ont été diffusées sur ce modèle par la chambre d’agriculture des Pays de la Loire sur Youtube, depuis début avril, dont deux en bovins lait et une en vaches allaitantes. Deux se passent même d’explications vocales, les données mentionnées dans les présentations vidéos étant suffisamment impactantes. Même si vous rédigez la vôtre à l’écrit, vous pouvez vous en inspirer.

L’avantage qui fait la différence

Toutes commencent effectivement par le principal avantage de la ferme : 35 ha accessibles au pâturage pour la première, deux blocs de parcelles groupées, 45 ha irrigables et 900 000 l de lait « AOPables » pour la troisième, 95 ha en partie en agriculture biologique et vente directe pour la quatrième. Cité deux fois, le parcellaire groupé est un élément qui intéresse les futurs éleveurs, pour le pâturage notamment.

1er critère : l’environnement de l’exploitation

Premier élément mis en avant ensuite : l’environnement de l’élevage. C’est-à-dire sa situation près d’une commune de taille significative (3 000 à 5 000 habitants), des commerces et services de proximité, y compris agricoles, des établissements scolaires, d’axes routiers.

2e critière : les productions/ateliers, ainsi que les possibilités d’évolution

Sont mentionnés la SAU, la référence laitière ou le nombre de mères, la main-d’œuvre. Par exemple, la première structure présentée, proche d’Ernée en Mayenne, produit en individuel 310 000 l de lait, avec 45 vaches laitières Prim’holstein, sur 45 ha (75 % accessible au pâturage avec des parcelles à proximité du corps de ferme + du blé et du maïs), dont 43 ha à la vente avec recours possible à des investisseurs extérieurs.

La deuxième, dans les environs de Cholet en Vendée, regroupe 100 VL (900 000 l, AOP beurre Charentes-Poitou) sur une centaine d’hectares (deux blocs de 70 et 30 ha avec 700 m de haies valorisables, 80 % en fourrages) et est dimensionnée pour deux personnes. Dans le bocage au sud de la Roche-sur-Yon, la troisième compte 30 Salers sur 95 ha (deux blocs d’une quarantaine d’hectares distants d’un kilomètre, la plupart en fermage et plus de la moitié en prairies) pour 1 UMO.

L’accent est porté sur les opportunités de développement : installation d’un autre élevage pour la première exploitation, le potentiel de production de lait AOP et de diversification pour la deuxième, la vente directe pour la troisième concernant pour le moment une dizaine d’animaux par an (élevés en AB et plein air intégral).

3e critère : bâtiments et maison d’habitation

La première ferme comprend une stabulation pour les vaches en aire paillée, avec 41 places au cornadis, ainsi que d’autres pour les génisses et les taries, des hangars de stockage, deux fumières couvertes et une fosse BTS (bassin tampon de sédimentation). Ils sont « fonctionnels, bien entretenus et adaptés à la production actuelle, tout en étant réaménageables en cas d’augmentation (pas de logettes) », insiste la vidéo.

840 m2 de stabulation, une salle de traite en épi 2 x 8 (décrochage automatique), un hangar de stockage, une étable entravée, une grange et des écuries : « le deuxième site est dédié à l’élevage et dispose de bâti à valoriser », souligne-t-elle. Le troisième élevage comporte une stabulation et un hangar de stockage attenant, modernes puisque datant de 2022, et deux bâtiments anciens (200 et 400 m2) à 200 m. En location : des panneaux photovoltaïques.

La vente de la maison d’habitation peut s’avérer intéressante (résidence principale, d’appoint pour des salariés/stagiaires, etc., possibilité de location/gîte, ou au contraire pour éviter la présence de tiers au sein de l’exploitation). Sont précisés le nombre de logements, de pièces, de chambres, de dépendances, le cachet, les rénovations déjà effectuées, les travaux à prévoir.

4e critère : les conditions de reprise

Elles répondent aux questions : quelle surface et bâtiments, en vente, en location ? Quid du cheptel et du matériel ? Dans le premier cas, le corps de ferme et 43 ha sont en vente, le cheptel et le matériel à disposition du repreneur.

Dans le deuxième, seront vendus les bâtiments et la maison, et le foncier loué. Une période de salariat agricole à mi-temps ou bien un stage de parrainage sont proposés. En vente dans le troisième, les bâtiments, le cheptel, le matériel et en location, le foncier et la maison.

Et les 5 points-clés d’une offre d’association ?

La chambre d’agriculture des Pays de la Loire a aussi posté, sur Youtube, une offre d’association, celle du Gaec Le bœuf herbager aux Essarts-en-Bocage, en Vendée également.

1- L’exploitation :

- La main-d’œuvre : 3 associés ici (Quentin, 29 ans, William, 36 ans, et Christian qui, âgé de 60 ans, va bientôt partir en retraite).

- La SAU : 180 ha (130 ha de cultures fourragères + 50 ha de cultures de vente).

- Le cheptel : 130 Blondes d’Aquitaine (+ 1 000 m2 de poulets certifiés).

- Autres :vente directe sous Label rouge bœuf de Vendée (1 bête toutes les 3 semaines), certification HVE.

2- Le projet de la société

À titre d’exemple, celui de ce Gaec : remplacer le départ de l’un des membres pour « rester à trois associés, et continuer voire développer la vente directe ». « Elle existe depuis 20 ans, c’est important pour nous », ajoute Quentin.

3- L’organisation du travail

Autrement dit : la répartition des tâches, l’astreinte des week-ends, les congés. Pour l’heure, les deux jeunes éleveurs en place s’occupent des cultures et de l’atelier allaitant. Le cédant de la vente directe, des volailles et de l’administratif. Les associés prennent trois semaines de vacances chaque année, deux l’été et une l’hiver, et un week-end de repos sur trois. Mais, « on peut discuter », les deux jeunes installés restent « ouverts » à des changements.

4- Le profil recherché

Le Gaec en question veut quelqu’un à « la fibre commerciale, donc avec des qualités d’accueil, d’écoute et relationnelles », et « autonome sur les réseaux sociaux » parce qu’il « travaille beaucoup avec Facebook ».

Quentin et William aimeraient qu’un troisième jeune agriculteur les rejoigne, et qu’il prenne en charge la partie volaille quitte à le former s’il n’a pas les compétences requises.

5- L’accueil

L’intégration, entre autres, sera-t-elle progressive, via éventuellement un parrainage ? Y a-t-il une maison d’habitation disponible à la location ou vente ? C’est ce que proposent les deux associés dans cette offre.

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