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Libre-échange Accord avec la Nouvelle-Zélande : pas d’impact immédiat sur les imports laitiers

Le commerce entre l'Union européenne et la Nouvelle-Zélande atteignait déjà près de 9,1 milliards d’euros en 2022, avant la mise en oeuvre de l'accord de libre-échange.

L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Nouvelle-Zélande est entré en vigueur en mai. Il ouvre de nouveaux contingents tarifaires de produits laitiers, qui ne devraient cependant pas avoir d’effet à court terme sur les importations européennes.

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Signé le 9 juillet 2023, l’accord de libre-échange entre la Nouvelle-Zélande et l’Union européenne est entré en vigueur le 1er mai 2024. Son but : accroître le commerce bilatéral via une suppression graduelle des droits de douane.

Sa mise en œuvre va « progressivement augmenter les concessions faites par l’UE à la Nouvelle-Zélande sur les produits laitiers et sur d’autres produits sensibles », écrit l’Idele dans ses dernières Tendances.

Cet accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, c’est :

Pour les produits laitiers, ce sera :

Et pour la viande bovine :

Un contingent de 10 000 t sera là aussi mis en œuvre en sept ans, avec un droit de douane de 7,5 %. Le contingent « Hilton » de l’OMC, relatif aux viandes de haute qualité, verra aussi son droit de douane abaissé à 7,5 %.

Concrètement, quelles perspectives ?

La Nouvelle-Zélande est pour l’instant très loin de remplir ses contingents ouverts par l’UE pour les produits laitiers. À cause des droits de douane jusqu’ici dissuasifs, elle n’y a quasi pas exporté de fromages ces trois dernières années, et seulement 12 000 t de beurre par an en moyenne. Elle privilégie les marchés asiatiques, du Moyen-Orient, nord-américains et australiens.

À court terme, les nouveaux contingents ouverts par cet accord ne devraient pas entraîner de gros changements, juge l’Idele : les droits de douane restent élevés pour le beurre et les poudres, et les volumes ouverts à droits nuls pour les fromages et le lactosérum restent faibles.

Mais « la donne pourrait changer en fin de période transitoire avec des volumes et/ou des droits de douane plus intéressants alors que les productions océaniennes restent compétitives ».

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