Efficacité et marge sur coût alimentaire
L’alimentation des laitières représente près de 30 % du coût de production total dans les élevages au deuxième trimestre 2017 (source Cogédis). La maîtrise de ce poste de charge est essentielle, surtout dans un contexte de prix du lait tendu.
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Le coût alimentaire correspond à la somme du coût fourrager et du coût de concentrés vache laitière nécessaires à la production de 1 000 litres de lait. En moyenne, le coût fourrager est de 33 €/ 1 000 l, contre 57 €/1 000 l pour les concentrés, le coût alimentaire total s’élevant à 101 €/1 000 l. Celui des rations a été mieux maîtrisé ces deux dernières années. La nature du système fourrager et le niveau d’intensification animale influencent fortement la quantité et le type de concentrés utilisés. L’intensification des pratiques d’alimentation et le développement des systèmes fondés sur le maïs permettent d’avoir des rations plus riches en énergie en hiver et une utilisation moins élevée de concentrés de production ou de céréales, mais induisent un recours plus important à la complémentation azotée. Un meilleur usage des surfaces en herbe, en pâturage ou en vert, permet, par ses bonnes valeurs en énergie et en azote, de gagner en autonomie. Néanmoins, des écarts notables existent entre les exploitations et des optimisations sont souvent possibles.
La dernière étude Xpertia montre des écarts de 20 €/1 000 litres (12 € en fourrage et 8 € en concentrés) entre les 25 % les plus élevés en EBE/1 000 litres et les 25 % les plus bas. Nous verrons à travers cet exemple, issu d’un cas rencontré en élevage, comment l’optimisation du coût d’alimentation propose d’améliorer significativement la marge sur coût alimentaire.
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