Mécanisation d’élevage : appréhender la rentabilité
Avant chaque investissement, qu’il s’agisse d’un tracteur, d’un automate ou de matériel de traite, il est nécessaire de se poser les bonnes questions : est-ce indispensable ? Quel est mon budget ? Quels seront les gains potentiels ? Et les coûts de fonctionnement ? Exemple avec la mécanisation d’élevage.
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La mécanisation est le poste le plus coûteux des charges de structure dans le calcul du coût de production, et il a tendance à augmenter avec les coûts de carburant, d’entretien, et les investissements en mécanisation de culture et dorénavant d’élevage (lire L’Étude de cas, n° 306, mai 2021). La mécanisation d’élevage regroupe les frais d’amortissement et de fonctionnement des tracteurs assimilés à l’élevage (tracteur de cour de ferme, télescopique, quad), les matériels de distribution de l’alimentation, de paillage et de raclage. Selon les centres de gestion, on peut aussi retrouver, dans certaines comptabilités, les frais d’amortissements des installations de traite, Dac, Dal, taxi lait, voire monitoring. Selon les stratégies d’élevage, ces postes peuvent varier du simple au triple, avec l’objectif de maintenir un coût inférieur à 200 €/ha de mécanisation d’élevage, soit inférieur à 35 €/1000 l pour des systèmes moyens de 100 ha de SAU pour 600 000 litres livrés en systèmes spécialisés lait de l’Ouest.
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