UMOTEST : UNE EXPO POUR SE PRÉPARER À L'ÈRE DU 100 % GÉNOMIQUE
par JEAN-MICHEL VOCORET.14/11/20164 min de lecture
Fini les lots de testage de cinq ou six filles. Pour sa vingtième édition, Umotest tourne la page, avec une nouvelle formule.
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LA NOUVELLE FORMULE de l'expo Umotest, inaugurée pour sa vingtième édition, marque un tournant. Enterrés les lots de testage de cinq ou six filles par taureau, où les « pointus » et les passionnés de sélection cherchaient à retrouver telle qualité ou tel défaut. Cette année, il n'y avait qu'une, deux, exceptionnellement trois descendantes des géniteurs 2010. Encore plus triées qu'avant et moins sujettes à la critique donc… même si, on le sait, cinq vaches ne sont pas plus représentatives que deux pour juger avec justesse des index.
Fini aussi les présentations par père. Place désormais à la gamme déclinée en production, taux ou équilibre, comme le sont désormais les taureaux de son catalogue. Avantage cette année où les nouveaux étaient légion, un décryptage de l'offre. Au-delà, il faut surtout voir dans cette nouvelle formule, toujours aussi « pro » dans son déroulé, la volonté d'amorcer la transition vers l'ère du 100 % génomique. Elle sera la règle d'ici à deux ans, sans filles de testage à montrer pour les nouveaux de l'année. Peut-être verra-t-on alors des lots de service des génomiques confirmés qui pourraient avoir une seconde carrière commerciale ? La demande le dira. Une chose est sûre : il faudra trouver une idée pour garder un semblant d'attrait technique à ce rendez-vous et continuer de drainer au-delà des étrangers, autant d'éleveurs de l'Hexagone.