Des nouveaux géniteurs abondances sortis cet été, Vaccin, très original par son montage Naïf/Artiste, était le plus attendu de la présentation Ucear. On y a vu six filles très représentatives de ses atouts en corps et bassin, mais aussi de ses carences en aplombs et sur les trayons.
Pour diversifier les sangs
Premier des quinze Naïf créés pour apporter de la diversité génétique en abondance, Vaccin, né sur une Artiste, ne manque pas d'atouts. Certes, il ne pointe qu'à 108 d'Isu avec un potentiel lait qui s'est légèrement effrité depuis cet été mais reste à + 411 kg. Mais à l'instar de ses six filles en lice au centre de Poisy (Haute- Savoie) pour la présentation Ucear, il laisse des vaches profondes (106/110) avec des bassins (109) très larges (114). Gare néanmoins à lui trouver des supports aptes à encaisser son défaut en TP (- 1). Mieux vaut aussi lui réserver des femelles sûres en aplombs (84), en trayons (77) et avec des pis (80) solides dans le ligament (78), l'attache arrière (89), l'équilibre et le volume (105). Il y a ce qu'il faut dans la souche Ingénieur.
Du haut de gamme dans les pis
Attendues au top en pis (121) et trayons (124), les Ufrene en lice ont un peu déçu. Il est vrai qu'il y avait dans les supports maternels Artiste, Lempereur ou Itop, tous réputés comme moyens sur ces postes. Car sur le papier, ce fils de Jellicoc excelle dans le ligament (125), l'absence de volume (89) et l'orientation (116). Pas de surprise en revanche côté bassin (79) et aptitude viande (87), les faiblesses du père étaient bien là.
Un Rêveur peu original
Sans sa mère , une Tintouin (souche Ingénieur), Urfé, le dernier Rêveur à sortir, aurait figuré parmi les géniteurs variables. Ses cinq filles alignées, très homogènes, ont bien illustré ses atouts et ses défauts. Il y avait là des bêtes solides sur leurs pattes (115), avec des mamelles (107) plutôt bonnes mais avec des trayons à tendance conique. On les aurait souhaité plus profondes (89/92), avec des bassins plus larges (93).