EXPO JURA-BÉTAIL : LA VARIABILITÉ EN FIL ROUGE À DÉFAUT DE GROS ISU
par JEAN-MICHEL VOCORET14/11/20165 min de lecture
Les Jurassiens avaient, cette année encore, des cartes en main à faire valoir du côté de la variabilité génétique.
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ON LE SAVAIT, la journée Jura-Bétail ne serait pas encore celle des gros Isu. En juin, le Jura a dû se contenter d'un seul nouveau à plus de 140 d'Isu, de surcroît en disponibilité limitée : Usrock JB, un Micmac à 148 points. Mais peu importe, en vérité. Les Jurassiens avaient un autre argument à faire valoir, tout aussi crucial sinon plus, pour le devenir de la race et le même que depuis deux ans : la variabilité génétique. Il est vrai que Jura-Bétail qui, comme Umotest, a pris ce problème à bras-le-corps, a connu une vraie réussite. Après les deux Jorquin (Santon et Socrate JB) épinglés en 2007, Limonier (Tourtan JB), Larseau (Soja JB) et Lusignan (Tilleul JB) en 2008, l'entreprise de sélection jurassienne a encore sorti, cet été, quelques cartes de son chapeau. On a vu ainsi des Uwara JB, un deuxième Larseau, des Ufuk et Ulivin JB, deux Merci fouler la sciure de Jura-Parc. Parce que la variabilité vaut bien ici quelques points d'Isu, les Jurassiens ont même eu l'audace d'aligner quatre Ubab JB, un Baobab seulement à 107 d'Isu, mais à 3,1 % de parenté avec la population femelle montbéliarde. Il est aussi un espoir tangible de sauver la lignée Attilus (son AGPP), raison pour laquelle Jura-Bétail l'a conçu. Il y avait aussi dans les souches plus répandues une certaine originalité côté maternel : Umo JB, un Micmac né sur une Hamadau, ou Ubélix JB, un Nenni sur une Joyau d'Or.