Alimentation des bovins viande Retour sur 30 années d’évolution des rations d’engraissement chez Sanders
Toni, la gamme d’aliments pour l’engraissement des bovins de Sanders, fête ses 30 ans. Retour sur plus de trois décennies d’évolution des essais zootechniques avec Pascal Cousin, responsable technique ruminant chez Sanders.
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Sanders mène depuis plusieurs décennies, sur sa ferme expérimentale de Sourche (72) et en exploitations, des essais sur les rations d’engraissement des bovins. Un travail diversifié sur tous les types de rations et d’animaux, de races et d’âges différents avec le développement de nouveaux marchés comme la génisse précoce type « babinette » finie vers l’âge de 19-20 mois.
« Nous avons accumulé beaucoup de données et l’on se rend compte de l’évolution des essais et des gains de performances qui ont été réalisés », constate Pascal Cousin, responsable technique ruminant chez Sanders. Les rations ont évolué, tout comme la génétique des animaux. Le potentiel de croissance des races allaitantes a nettement augmenté au cours de ces dernières années. « Les GMQ de plus de 2 000 grammes par jour ne sont plus rares au cours des essais », affirme Pascal Cousin.
Aujourd’hui, l’établissement des rations d’engraissement se concentre principalement sur :
- le niveau énergétique des rations car les bovins viande valorisent bien les rations riches en sucres et en matières grasses.
- les sécurités alimentaires comme les levures qui régulent la flore du rumen et stimulent la rumination et l’appétit (+ 80 g GMQ en moyenne). Ainsi que les cures de produits hepatoprotecteurs pour soutenir l’appétit des animaux.
- les marges sur coût alimentaire en fonction des niveaux de croissance et du contexte économique. Cela demande de réajuster régulièrement les rations. Avec la baisse des prix des matières premières, le coût des rations a eu tendance à baisser en 2016 par rapport à 2015, malheureusement rattrapé par le cours de la viande.
Pour optimiser les coûts et les performances, les nutritionnistes s’attachent de plus en plus à travailler avec plusieurs phases d’engraissement : d’abord une ration de démarrage, puis d’engraissement et enfin de finition avant l’abattage.
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