NATIONAL TARIN : DES PROGRÈS VISIBLES SUR LES MAMELLES
Le travail génétique réalisé depuis le dernier National, à Bourg-Saint-Maurice en 2000, s'est illustré, fin avril à Albertville, sur les mamelles.
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LES EFFECTIFS RÉDUITS(1) DE LA TARINE ne l'empêchent pas de progresser sur le plan génétique. Et cela se voit. La qualité des aplombs était déjà le point fort de cette vache de montagne, élevée dans des conditions difficiles et appelée à beaucoup marcher. Il faut lui ajouter des mamelles peu volumineuses. Témoin, la sélection des animaux en lice au National, à Albertville. « Cette évolution est particulièrement positive », notait Albert Bottolier de Haute-Savoie, l'un des deux juges. Comme son collègue des Hautes-Alpes, Christian Blanc, il a encouragé les éleveurs à poursuivre leurs efforts, en particulier sur les trayons encore un peu longs et sur les attaches. Mais pour continuer à progresser, encore faudra-t-il que la base de sélection ne s'effrite pas. La volonté, exprimée depuis peu par l'AOC beaufort, de renforcer la présence des tarentaises dans sa filière fromagère devrait y contribuer.
Pour ce national, l'Upra tarentaise avait remonté d'un cran ses exigences techniques. Les 132 vaches présentes affichaient des performances laitières minimales rehaussées (5 978 kg de lait à 33,1 de TP et 36,7 de TB pour les laitières en troisième lactation et plus) et une moyenne de 124 d'Isu (contre 106 en moyenne raciale). Sur le ring, seule la morphologie était jugée.
ANNE BRÉHIER
(1) 13 000 femelles traites dont 7 000 inscrites au Contrôle laitier.
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