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LE MONTBÉLIARD PRESTIGE FAIT LA PART BELLE AUX VACHES ADULTES

L'absence de primipares a permis d'aligner des sections adultes plus fournies et de mieux argumenter sur la longévité.

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C'EST UN CONCOURS DE CIRCONSTANCES QUI FAIT qu'il y avait plus d'adultes que d'ordinaire au Montbéliard Prestige (99 femelles en troisième lactation et plus, contre 80 d'ordinaire). Inutile en effet, trois semaines après Miss Nationale (Jura) qui a réuni les meilleures primipares de France, de les faire reconcourir. L'exercice délicat pour le spectacle a été bien négocié, même si on a vu une ou deux sections moins homogènes que d'habitude. Mais cela valait le coup d'être tenté (et peut-être réitéré) quand votre argument phare est la longévité. Voir une quinzaine de Micmac, Masolino ou Nikos, taureaux qui ont trusté tant de prix en espoir et jeune ces dernières années, était aussi très instructif et démonstratif.

JEAN-MICHEL VOCORET

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