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Concours d'animaux de boucherie A Lezay - Une très belle présentation

Pour cette 14e édition, qui s'est tenue les 12 et 13 mars, le comité organisateur du concours de Lezay (Festiv'Agri) a mis la race charolaise à l’honneur.

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Avec une présentation en retrait sur l’an passé, les 201 animaux présentés sont d’une très bonne qualité d’ensemble et surtout homogène. Cette année, l’invitée d’honneur était la Charolaise, race largement présente dans le nord du département, la Vendée et le Maine-et-Loire. L’animation créée par cette manifestation au niveau local a attiré de très nombreux visiteurs, dont les enfants des écoles qui ont pu admirer les principales races présentes sur la région (Limousines, Parthenaises, Blondes d’Aquitaine et Charolaises).

Lezay ouvre le bal des concours de Pâques. Avec 16 manifestations en 15 jours, ce seront près de 3.000 animaux (3.500 l'an passé et 4.000 il y a deux ans) qui seront échangés pour les nombreux repas de famille qui animeront le week-end de Pâques. L'érosion de l'offre est essentiellement due à la très bonne tenue du commerce dans la viande haut de gamme, mais également à la disparition d’un nombre significatif d’exploitations sur la France en 2014.

Une clientèle d’acheteurs fidèles

La préparation de ces animaux de concours est le fruit d’un savoir-faire reconnu sur toute la région, mais elle nécessite de plus en plus de frais. Beaucoup de bouchers ou acheteurs des grandes sociétés d’abattage travaillant aux services de leurs clients, des Gms, mais également de la boucherie traditionnelle ont fait le déplacement et parfois de très loin (Créteil, Montpellier…). Les gros opérateurs fidèles sont présents et ont assuré le gros des achats : Sva pour Intermarché, société Bigard Castres pour les bouchers de la Côte d’Azur…

Des tarifs plus conformes à la réalité économique

Les bouchers et les grandes enseignes veulent retrouver de la marge de travail sur ces animaux haut de gamme avec une limite de valorisation située autour de 8 € au-delà de laquelle ils ne gagnent plus (mis à part pour quelques situations particulières).

L’ambiance est assez calme au lancement des ventes avec des acheteurs qui ne se pressent pas. Ils savent que l’offre couvrira facilement leurs besoins et que s’ils leur manquent des animaux, ils pourront se couvrir sur les prochains concours. Mis à part les animaux primés pour une demande locale qui ont été assez rapidement commercialisés, la vente s’est déroulée dans la longueur. L’impression générale était assez morose même si au final les tarifs pratiqués se sont montrés largement au niveau de l’an passé. Face à des coûts de production plus élevés, les éleveurs, les engraisseurs et les négociants ne sont pas entièrement satisfaits avec un taux de vente autour 90 %. Les prix pratiqués pour les animaux primés restent néanmoins à un niveau très convenable (entre 6 € et 7,50 €). Dans les animaux qui n’ont pas été accordés dans la première heure de transaction, les tarifs se sont rapprochés de ceux pratiqués sur le marché conventionnel. Quant aux championnes, elles se sont assez bien tenues avec quelques championnes entre 8 € et 10 € alors que l’an passé, elles étaient montées à 8,50 €.

Des championnes pour Intermarché

Comme l’année dernière, le groupement Intermarché mène le bal. La société Sva Jean Rozé de Vitré (35) pourra couvrir une partie des commandes pour Pâques. Selon Monsieur Hubert Cordon, acheteur Sva « les magasins sont de plus en plus exigeants sur la proximité des animaux, et il n’est pas toujours facile de faire concorder l’offre et les commandes ». La grande championne du concours appartenant au Gaec de la Vallée (La Chapelle aux lys - 85) a été achetée par l’Intermarché de Saint-André-de-la Marche, magasin hautement renommé dans la région du choletais.

 

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