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Conjoncture laitière La tendance actuelle devrait se poursuivre au moins jusqu’au printemps 2017

Selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel, le retournement favorable de la tendance des marchés laitiers devrait se poursuivre au moins jusqu’au printemps 2017.

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[Vidéo] « La tendance devrait se poursuivre au moins jusqu’au printemps 2017 » selon Benoît Rouyer

«  Les marchés laitiers retrouvent, depuis cet été, un meilleur équilibre entre l’offre et la demande », rappelle Benoît Rouyer, économiste à l’interprofession laitière, dans sa note de conjoncture publiée par le Cniel.

« Ce raffermissement est dû à la baisse de la production laitière dans les principales zones exportatrices, notamment en Amérique du sud, en Océanie et en Europe. »

« La collecte européenne a bien diminué depuis le mois de juin, mais la production sur les neuf premiers mois de l’année reste de 1,5 % supérieure à celle de 2015 à cause d’un niveau de production élevé début 2016. »

Le recul de la production s’amplifie dans plusieurs Etats membres, notamment en France et en Allemagne. Selon les sondages hebdomadaires de FranceAgriMer, la collecte française a baissé de 7 % en octobre 2016.

« Le retournement de la tendance depuis cet été devrait se poursuivre au moins jusqu’au printemps 2017 », confirme le spécialiste avant de rappeler l’importance des marché à l’export. « La population mondiale compte 7,3 Mds d’individus, et chacun consomme en moyenne 108 litres de lait par an, sous différentes formes de produits. Avec sa densité de population, l’Asie se positionne comme la principale zone de consommation dans le monde, représentant 43 % de la consommation mondiale, derrière l’Europe (25 %) et l’Amérique (24 %). Le niveau de consommation de produits laitiers par habitant varie fortement : un Européen consomme trois à quatre fois plus qu’un Asiatique, et cinq à six fois plus qu’un Africain. »

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