« On n’est pas aidés par notre environnement »
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Notre dernier Premier ministre, ou plutôt celle d’avant, Liz Truss, est restée si peu de temps, qu’à la fin, on pariait sur sa date de départ. “Qu’est-ce qui tient le plus longtemps : une salade ou Liz Truss ?” C’était la salade ! Notre politique économique est la risée du monde. Notre ministre de l’Environnement (également en charge de l’agriculture, même si le terme n’apparaît pas dans le nom du ministère), est une fumeuse qui apprécie la bonne chère. Je doute qu’elle apporte quelque chose de positif au monde rural ou à la santé des gens.
Notre production laitière a battu un record en octobre, favorisée par une météo douce, (relativement) sèche, et un prix élevé. Mais les nuages s’amoncellent faute de stocks de fourrages. On prévoit une production en léger retrait sur la campagne qui s’achève fin mars. Chez nous, l’ensilage de maïs dépasse tout juste les 30 % d’amidon. Cette année, on a ajouté du trèfle violet dans nos semis de prairie dans l’espoir d’augmenter la teneur en protéine pour réduire nos achats. Le plan de soutien du gouvernement pousse à installer des mélanges contenant au moins cinq espèces différentes. Pourtant, je connais un éleveur bio avisé qui estime que c’est une perte de temps. Il conseille d’identifier les espèces qui se comportent le mieux dans le contexte propre à chaque exploitation. La dernière tendance ici, notamment pour les laiteries, c’est l’agriculture régénérative. Si vous savez ce que c’est, dites-le moi ! À trop écouter les pseudo-scientifiques de tous bords, on finira par accrocher du houx dans les étables pour se protéger des dartres (1). Je pense que nous ferions mieux d’écouter les bio qui ont beaucoup à nous apprendre. »
(1) Cette pratique est typiquement française.
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