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ALLTECH De l'azote non-protéique à libération lente

La libération progressive d'azote non-protéique dans le jus de rumen, permise par une matrice lipidique, stimule la flore cellulolitique pour un gain d'efficacité alimentaire et une économie de correcteur azoté.

Optigen est une préparation à base d'urée et d'un complexe lipidique, formulée pour une meilleure valorisation de l'énergie contenue dans la ration des ruminants.

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ADDITIF ALIMENTAIRE, OPTIGEN se présente sous forme de microbilles jaunes. La matrice lipidique, essentiellement composée d'huiles de colza et de tournesol non-OGM, permet une libération lente de l'azote non-protéique contenue dans l'urée. « À la différence de l'urée pure, le relargage de l'azote non-protéique dans le rumen se fait progressivement au cours des 10 à 12 heures qui suivent l'ingestion, ce qui permet de nourrir la flore cellulolitique du rumen pour une meilleure digestion des composants de la ration, explique Christophe Tanguy, responsable commercial des ruminants chez AllTech. Pour un apport suffisant et constant d'azote soluble dans le rumen, nous recommandons une quantité journalière de 50 à 120 g/ vache. » Un apport de 100 g par vache laitière et par jour qui autorise, selon le fournisseur, une diminution de 1 kg de correcteur par jour.

Un additif réservé aux fabricants et aux « FAFeurs »

Optigen est distribué principalement auprès des fabricants d'aliments qui l'incorporent dans les tourteaux ou au niveau des compléments minéraux. « Il s'agit d'une formulation qui entre dans la catégorie des additifs soumis à la même réglementation que l'urée pure. Son utilisation permet de réduire le taux de protéine totale de l'aliment pour une économie au niveau du coût azoté de la ration. » La commercialisation de cet additif auprès des éleveurs est réservée aux FAFeurs, c'est-à-dire les fabricants d'aliments à la ferme qui doivent notamment tenir à jour un registre de leur fabrication de concentré fermier. Dans ce cas seulement, l'éleveur peut utiliser un additif. Mais cette pratique, courante en production porcine, reste exceptionnelle en élevage ruminant.

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