Les plaquettes de bois en litière : un complément fiable
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« Sur une exploitation d’élevage, l’entretien des haies est une charge, il n’est donc pas efficace de brûler les branches pour acheter en parallèle de la paille à plus de 100 €/t, estime Thierry Roche, de la chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme. Une fois broyées et séchées à 25-30 % d’humidité, les plaquettes constituent en effet un bon complément à la paille. De plus en plus d’éleveurs en utilisent avec succès dans les stabulations libres, pour les veaux et les génisses. Certains le font aussi pour les laitières, mais nous avons moins de recul sur le sujet. » Il existe plusieurs stratégies adaptées selon le volume de bois disponible sur la ferme. La pratique courante consiste à étaler une première couche de 10 cm environ sur tout le bâtiment et de laisser les animaux ainsi pendant plusieurs jours. Dès qu’ils se salissent, l’exploitant rajoute de la paille par-dessus. Les plaquettes en sous-couche forment un matelas avec un fort pouvoir absorbant et drainant. Ajouter une nouvelle épaisseur de bois est aussi possible, à condition de brasser régulièrement la litière avec un outil à dents derrière le tracteur pour enfouir les morceaux humides et faire remonter les plaquettes sèches. « La conduite est différente de la paille, précise Thierry Roche. Il faut se fier à la propreté des animaux et non pas à la couleur de la litière, car les plaquettes sont souvent sombres. » Après curage, il est conseillé de composter ce fumier quelques mois avant de l’épandre. Le bois se dégradera en effet plus rapidement sans risque d’en retrouver ensuite dans les coupes d’herbe (foin, ensilage) au printemps. L’usage de plaquettes est également intéressant en extérieur, comme sous-couche pour les niches à veau, autour des râteliers, les aires d’exercices ou sur les chemins non empierrés, afin de garder ces zones plus propres.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :