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« Il faut s’interroger sur la façon de produire plus sans dégrader ou en améliorant l’efficacité, ou sur la manière de produire plus et mieux. Il en va aussi de l’intérêt de la ferme laitière France et de son positionnement stratégique, avance Christophe Perrot, de l’Institut de l’élevage. Sans les efforts de croissance réalisés depuis cinq ans par la majorité des 61 000 exploitations, la France laitière compterait 500 000 vaches de moins (sur 3,7 millions). Le choc en aval (56 000 emplois dans l’industrie agroalimentaire, près de 4 milliards d’euros d’excédent commercial) et le risque d’augmentation des importations (au moins pour les produits d’entrée de gamme) auraient été forts. La question de la redistribution des gains de productivité au sein de la filière laitière doit aussi être abordée. Les trois quarts des exploitations laitières ont pris le chemin de la croissance, mais le fruit de leurs efforts a souvent été capté par l’amont et l’aval de la filière. Cela peut être un motif de démobilisation, notamment pour les régions et exploitations qui ont des alternatives. »

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