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Delaval Ce n'est pas que la machine à traire

À Drongen (Belgique), les produits d'hygiène de traite Delaval sont fabriqués selon les mêmes normes de non contamination que les médicaments.

Le groupe est aussi l'un des leaders mondiaux en matière d'hygiène et de détergents pour la traite, produits qu'il fabrique dans ses usines.

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EN FRANCE, DELAVAL EST SURTOUT CONNU comme vendeur de machines à traire, moins comme acteur sur le marché des produits d'hygiène de traite. Le réseau traditionnel français de distribution de ces produits via les laiteries et le choix du groupe de passer par ses concessionnaires expliquent cela. Pourtant, le groupe Delaval est un, sinon le leader mondial en matière de produits d'hygiène de la mamelle et de détergents pour les installations de traite. Selon ses dires, il y pèse environ 20 % de parts de marché.

Cette gamme complète de spécialités, Delaval la conçoit et la produit dans huit usines à travers le monde, dont l'une à Drongen (Belgique). Le groupe vient d'y investir plusieurs millions d'euros (on n'en saura pas plus) dans la reconstruction d'une plate-forme GMP (Good Manufacturing Practice). Ce « label » GMP garantit des conditions de fabrication aussi strictes que pour les médicaments (travail sous atmosphère contrôlée, air filtré… pour éviter toute contamination) et avec une parfaite traçabilité. Il est aujourd'hui exigé par quelques pays de l'Union européenne où les produits d'hygiène de traite sont désormais vendus avec AMM. C'est le cas des produits de trempage en Belgique, en Angleterre ou en Allemagne. Pas en France. Mais Delaval y est prêt, au cas où… (cela ne devrait a priori pas être le cas dans les prochaines années). D'ailleurs, tous les produits d'hygiène de mamelle commercialisés en France par Delaval sont fabriqués à Drongen selon ces normes… une garantie de qualité pour les utilisateurs. Le groupe met aussi en avant le fait que sa gamme de produits de trempage est d'ores et déjà en phase avec la nouvelle réglementation européenne biocide. Elle obligera, à terme, à ne vendre comme désinfectant que des spécialités contenant des matières actives reconnues comme désinfectantes. Elles devront aussi prouver leur efficacité selon des normes précises.

JEAN-MICHEL VOCORET

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