UNE EXPO UMOTEST PÉDAGOGIQUE POUR RASSURER LES SCEPTIQUES
Une page se tourne : sur les 77 vaches en lice à Bourg-en-Bresse, 56 étaient issues de génomiques.
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IMPENSABLE POUR UMOTEST DE RENONCER À SON EXPO. Elle est le prétexte pour inviter ces étrangers qui « achètent montbéliard ». Ils étaient plus de deux cents cette année. L'expo est aussi un moment convivial fort pour les éleveurs derrière les coopératives qui forment Umotest. Pour autant, une page se tourne. Finie l'époque des quelques taureaux vedettes à l'honneur, la génomique a mis fin au « star system ». Il n'y a plus vraiment d'intérêt commercial ou technique non plus à aligner les filles d'un taureau, surtout pour Umotest qui propose l'essentiel de ses nouveaux dans des gammes par profil (lait, TP, morphologie...). Désormais, quand les filles sont là pour un lot, ce sont les fils du père qui sont déjà offerts.
Pour sa 23e édition, Umotest a testé une formule où la pédagogie tenait une bonne place. En lice, des filles de Génumo Profil, rarement plus d'une. Objectif : convaincre les sceptiques, animaux à l'appui, de la pertinence à diffuser de façon massive des jeunes taureaux sans détailler leurs index. Les lots étaient réservés aux quelques ex-Profil confirmés promis à une seconde vie. On y a vu six Cortil et six Crasat, très convaincantes. Elles étaient là pour ça. Des filles de service de taureaux polygéniques étaient aussi en lice. Des Triomphe, Urbaniste, Ugostar, Urocher, Ulemo, Unchoix de service... histoire d'assurer le spectacle. Reste à voir si cette formule séduira.
JEAN-MICHEL VOCORET
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