Lait Le rythme de disparition des exploitations est stable
C'est le constat dressé par FranceAgriMer à partir de sa base de données individuelles des producteurs détenteurs d'une référence pour la dernière campagne sous le régime des quotas laitiers.
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Lors de son comité sur le lait de vache du 23 mars 2016, FranceAgriMer a voulu dresser une dernière image de l'amont laitier sous le régime des quotas. Bilan, l'organisme dénombre 67 885 exploitations laitières, c'est-à-dire 3,8 % de moins que lors de la campagne de 2013-14. La référence moyenne des livreurs atteint 382 595 l contre 366 888 l, un an plus tôt.
FranceAgriMer souligne que le rythme de « disparition » des exploitations laitière est stable sur les trois dernières campagnes, mais observe dans le même temps un ralentissement de la croissance du quota moyen par exploitation pour la quatrième année consécutive : +5,2 % pour la campagne de 2012-13, +4,6 % pour 2013-14, et +4,3 % pour 2014-15.
Toujours plus de références supérieures à 480 000 l
Concernant l'agrandissement, l'office souligne que le nombre de références supérieures à 480 000 litres de lait continue à croître. La plus forte croissance annuelle revient à celles de plus de 600 000 l : +18 %. FranceAgriMer note que le nombre d'exploitations individuelles diminue plus vite que la moyenne, et que la croissance en volume des EARL est moins rapide que la moyenne.
Sur le plan géographique, les zones de plaine regroupent la majorité des exploitations (65 %) et les plus grandes (70 % de la référence nationale). FranceAgriMer relève un rythme de disparition plus rapide (-5,4 %) dans les zones défavorisées, mais des exploitations de grande taille. En montagne, le niveau de réduction des effectifs est le plus faible (-3,1 %), mais l'agrandissement est plus difficile.
E.R.
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